Renaissance d’un journal de guerre : Le Crapouillot

Le Crapouillot, magazine non conformiste…

Le Crapouillot est l’un des plus anciens titres de presse. C’était à l’origine un journal de tranchées, créé en août 1915. D’ailleurs le mot « crapouillot », qui signifie littéralement petit crapaud, désignait dans le vocabulaire des poilus le mortier de tranchée français de 58 mm. Le ton du Crapouillot différait de celui des autres journaux de tranchées, lesquels étaient destinés à distraire plutôt qu’à dépeindre la réalité de la guerre. D’où son incontestable succès, qui lui permettra de perdurer. Suspendu en septembre 1939, il paraîtra à nouveau en 1948, pour ne disparaître qu’en 1996.

Ce premier numéro de mai/juin/juillet 2016 du magazine Le Crapouillot est consacré au dossier brûlant du terrorisme islamiste.

Ce premier numéro de mai/juin/juillet 2016 du magazine Le Crapouillot est consacré au dossier brûlant du terrorisme islamiste.

Ressorti des tranchées, Le Crapouillot est de retour en kiosque, sous la forme d’un magazine trimestriel non conformiste qui mêle enquêtes, informations et opinions. Cette renaissance d’un journal de guerre nous semble relever d’une implacable logique. Nous sommes en guerre, même si nous avons tendance à très vite l’oublier. Cette guerre, nous ne l’avons pas souhaitée, mais faire l’autruche ne nous en débarrassera pas. Ce numéro, consacré au  terrorisme islamiste, apporte de précieuses informations permettant de mieux comprendre ce sujet d’une grande complexité.

 

Le renouveau du magazine « Gazette des Armes »

Une nouvelle « Gazette des Armes » !

Bonne nouvelle pour tous les amateurs et collectionneurs d’armes anciennes, le magazine mensuel « Gazette des Armes », qui va bientôt fêter ses 45 années d’existence, rajeunit sa maquette, améliore la qualité du papier et augmente sensiblement son contenu. Vous y trouverez de nouvelles rubriques, des informations, une documentation historique indispensable à tous ceux que le domaine des armes passionne et une qualité des photos inégalée. Le numéro 485 (avril 1916) est d’ores et déjà disponible chez votre marchand de journaux…

Ce numéro 485 d’avril 2016, qui inaugure la nouvelle formule, se présente dorénavant comme une luxueuse revue qui bénéficie d’un papier glacé de grande qualité.

Ce numéro 485 d’avril 2016, qui inaugure la nouvelle formule, se présente désormais comme revue de luxe, qui bénéficie d’un papier glacé de grande qualité.

Les amateurs des pistolets « Luger » y trouveront notamment, exposées sur cinq pages, les photos d’une exceptionnelle collection mise en vente par la société allemande Hermann-Historica.

Les amateurs des pistolets « Luger » y trouveront notamment, exposées sur cinq pages, les photos d’une exceptionnelle collection mise en vente par la société allemande Hermann-Historica.

Bande dessinée en hommage à la Grande Guerre : « On nous a coupé les ailes »

On nous a coupé les ailes…

Nous sommes actuellement à mi-parcours du centenaire de la Guerre de 1914-1918 et mon coup de cœur va à ce très bel ouvrage qui réalise, sous la forme d’une bande dessinée, un modeste mais très émouvant travail de mémoire.

Voici une photo de ce petit livre, format 21 x 21 cm, accompagné par deux souvenirs de la Grande Guerre : un petit aéroplane fabriqué à partir d’une cartouche de fusil et un porte-bonheur constitué d’une statuette de Jésus Christ enfermé dans une minuscule boîte en zinc (moins de 3 cm), laquelle était souvent cousue dans les vêtements afin de ne pas la perdre.

Voici une photo de cette petite BD, format 21 x 21 cm, accompagnée par deux objets souvenirs de la Grande Guerre : un petit aéroplane confectionné à partir d’une cartouche de fusil et un porte-bonheur constitué par une statuette de Jésus-Christ enfermée dans une minuscule boîte en zinc (moins de 3 cm), laquelle était souvent cousue dans les vêtements afin de ne pas la perdre.

Ce livre m’a d’autant plus touché que plusieurs personnes dans ma famille ont été tuées ou blessées durant la Grande Guerre et que j’ai conservé un certain nombre de souvenirs de cette période douloureuse, dont un petit avion confectionné à partir d’une cartouche de fusil, un témoignage de l’« artisanat de tranchée » tout à fait semblable aux deux exemplaires dont les photos figurent à la fin du livre. A lire et à offrir, parce que cet ouvrage s’adresse tout aussi bien aux adultes qu’aux enfants…

« On nous a coupé les ailes », de Fred Bernard & Emile Bravo, publié aux éditions Albin Michel, est vendu au prix de 11,50 € à la FNAC (frais d’envoi gratuits).

Disparition d’un ami tireur : Rémi Bourgeois

Il était le grand maître des coffrets sur-mesure :

Les mauvaises nouvelles s’enchaînant, selon la dure loi des séries, nous apprenons aujourd’hui le décès de notre vieil ami Remi Bourgeois, tireur et collectionneur, mais aussi remarquable artisan qui s’était spécialisé, depuis plus de vingt années, dans la fabrication des coffrets destinés aux armes à feu. Un article au sujet des coffrets sur mesure, qu’il confectionnait avec beaucoup de goût et un soin tout particulier, lui avait été consacré dans le magazine Gazette des Armes.

Rémi Bourgeois en 1998, quand il effectuait avec nous des tests sur le terrain de la carabine Ardesa « In Line rifle » de calibre .50 à poudre noire.

Rémi Bourgeois en 1998, quand il effectuait avec nous des tests sur le terrain de la carabine
Ardesa « Traditions-Performance In Line rifle » de calibre .50 à poudre noire.

Encore un camarade qui nous quitte et qui va cruellement nous manquer…

Ce petit cachet, qui était apposé au-dessous de chaque coffret, représentait la signature de cet artisan de talent.

Ce petit cachet qui était apposé sur le bois, au-dessous de chaque coffret, représentait la signature de cet artisan au remarquable talent.16

Disparition d’un ami tireur : « Léon » Marc Mathis

C’était avant tout un as de la voltige !

Nous souhaitons rendre aujourd’hui hommage à notre ami « Léon » Marc Mathis, que nous appréciions tout particulièrement parce qu’il était à la fois un grand professionnel et quelqu’un qui savait manier l’humour et la dérision sans se prendre trop au sérieux.

Marc « Léon » Mathis et son Zlin 526, avec lequel on ne sait pas très bien s'il avait effectué plus d'heures de vol à l'endroit qu'à l'envers…

Marc « Léon » Mathis aux commandes de son Zlin 526.
Cet as du pilotage avait plus de mille six cents heures de voltige à son actif, mais personne ne sait s’il en avait effectué la majeure partie à l’endroit ou à l’envers…

Ancien commandant de bord, as de la voltige et grand amateur des avions de chasse de la Seconde Guerre mondiale avec lesquels il réalisait régulièrement des démonstrations lors des meetings aériens internationaux, il était également tireur et rechargeur. Vous avez pu le voir, au cours de l’une de nos vidéos (tournée en mai 2013), expliquer comment recharger rapidement une réplique de revolver Remington modèle 1858 de la guerre de Sécession.

Il s’est tué ce matin, 14 novembre 2015, près de l’aéroport de Strasbourg, au cours du vol d’essai d’un avion de loisir ultra-léger biplace expérimental qu’il effectuait pour la société alsacienne HKW-aero. Nous sommes très peinés par cette disparition qui éclaircit un peu plus encore les rangs de nos vieux camarades…

Marc « Léon » Mathis au commandes d'un Focke-Wulf Fw 190. Le 12 juin 2010, il avait miraculeusement survécu à un amerrissage à près de 250 km/h avec cet appareil, quand le moteur de l'avion avait lâché au cours d'une figure de voltige.

Marc « Léon » Mathis aux commandes d’un Focke-Wulf Fw 190. Le 12 juin 2010, il avait miraculeusement survécu à un crash à près de 250 km/h avec cet appareil. Il avait eu le réflexe de diriger l’avion vers la mer, pour éviter les habitations, quand le moteur avait lâché au cours d’une figure de voltige. C’était alors la douzième fois qu’il échappait à la mort lors d’un atterrissage en catastrophe…

Vous pouvez télécharger les fichiers :

HKW-aero_meeting_haguenau

Dernier adieu à notre ami Léon