Carabine Sharps 1863 à cartouche combustible / calibre .54

La réplique Pedersoli de la carabine de cavalerie Sharps modèle 1863 est accompagnée ici de son moule à balles, de projectilés coulés, d'amorces à ailettes de type militaire, de papier nitraté et de deux boîtes de cartouches combustibles.

La réplique Pedersoli de la carabine de cavalerie Sharps modèle 1863 est accompagnée ici de son moule à balles, de projectilés coulés, d’amorces à ailettes de type militaire, de papier nitraté et de deux boîtes de cartouches combustibles.

Les répliques des carabines Sharps tirant des cartouches métalliques ne doivent pas nous faire oublier que ces armes à chargement par la culasse étaient à l’origine conçues pour tirer des cartouches en papier combustible.

Cartouches combustibles fabriquées par nos soins en utilisant des balles coulées de 515 grains et des feuilles de papier nitraté.

Cartouches combustibles fabriquées par nos soins en utilisant des balles coulées de 515 grains et des feuilles de papier nitraté. Le morceau de baguette en hêtre sert de mandrin pour la confection des étuis.

La culasse « à bloc tombant » ouvre un large accès à la chambre et assure une parfaite sécurité au moment du chargement puisque la cheminée est hors de portée du chien. La longueur de la cartouche en papier doit être soigneusement calculée pour que son culot en carton affleure le rebord de la chambre. A la fermeture, le bord coupant de la culasse agit comme une guillotine pour que la poudre soit directement en contact avec le canal d’amorçage.

Le banc d’essai de la carabine Sharps modèle 1863 a été publié sur 6 pages dans le magazine Action Guns n° 191 (septembre 1996).

Le banc d’essai de la carabine Sharps modèle 1863 a été publié sur 6 pages
dans le magazine Action Guns n° 191 (septembre 1996).

 

 

Mousqueton sudiste Cook & Brother (Euroarms) / calibre .58

Cook & Brother fait partie de ces petites manufactures que les Confédérés installent dès le début de la guerre de Sécession pour pallier leur dramatique pénurie en armes et en munitions. Faute de temps, de machines, de savoir-faire et de matières premières, la production de ces petites manufactures mises en place dans l’urgence restera extrêmement limitée.

La mise à feu du mousqueton Cook & Brother est assurée par une grosse capsule à ailettes de type militaire.

La mise à feu du mousqueton Cook & Brother est assurée par une grosse capsule à ailettes de type militaire.

Cette réplique, fabriquée par la firme italienne Euroarms, utilise les balles de type Minié. Ces projectiles, sous-calibrés de façon à pouvoir être introduits sans effort, comportent à leur base une cavité creuse qui assure le forcement dans les rayures par dilatation des parois en plomb sous la poussée des gaz au départ du coup.

Croquis en coupe des trois types de balles de type Minié que nous avons testés dans cette arme, de gauche à droite : 465 grains (moule Pedersoli), 488 grains (chez Kettner) et 508 grains (moule Lyman).

Croquis en coupe des trois types de balles de type Minié que nous avons testés dans cette arme, de gauche à droite : 465 grains (moule Pedersoli), 488 grains (chez Kettner) et 508 grains (moule Lyman).

Le banc d’essai de la réplique du mousqueton Cook & Brother a été publié sur 5 pages dans le magazine Action Guns n° 186 (mars 1996).

Le banc d’essai de la réplique du mousqueton Cook & Brother a été publié sur 5 pages
dans le magazine Action Guns n° 186 (mars 1996).

 

Carabine de cavalerie nordiste Smith (Pietta) / calibre .50

Utilisée par les troupes nordistes durant la guerre de Sécession, la carabine de cavalerie « Poultney & Trimble » système Smith présente la particularité de son chargement par la culasse.

La mise à feu s’effectue de façon classique, par percussion d’une capsule placée sur la cheminée, mais le chargement fait appel à une douille en laiton, contenant la balle et la charge de poudre noire, que l’on introduit directement dans la chambre grâce à la culasse « à brisure » dont cette arme est équipée.

La mise à feu s’effectue de façon classique, par percussion d’une capsule placée sur la cheminée, mais le chargement fait appel à une douille en laiton, contenant la balle et la charge de poudre noire, que l’on introduit directement dans la chambre grâce à la culasse « à brisure » dont cette arme est équipée.

La firme Pietta a réalisé une très belle réplique de cette carabine, dans sa version destinée à la cavalerie. Grâce à sa culasse « à brisure », cette réplique est facile et rapide à charger,  au moyen des douilles en laiton fournies par la fabricant italien, dans lesquelles sont introduites la charge de poudre et le projectile. 

Le banc d’essai de la réplique de carabine de cavalerie « Smith » a été publié sur 5 pages dans le magazine Action Guns n° 184 (janvier 1996).

Le banc d’essai de la réplique de carabine de cavalerie « Smith » a été publié sur 5 pages
dans le magazine Action Guns n° 184 (janvier 1996).

 

Poudre Noire : Les répliques disparues des catalogues

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Ces répliques, qui ne sont plus disponibles dans le commerce parce qu’il s’agit de modèles abandonnés par leur fabricant – quand il n’a pas cessé définitivement toute activité – entrent de plain-pied dans le domaine de la collection.

Diffusés par Palmetto et par Richland Arms Company, ces petits derringers "New Orleans" reproduisent assez fidèlement le minuscule pistolet de gousset "HERO" produit de 1868 à 1873 par la Manhattan Fire Arms company, puis l'American Tool Company dans le New Jersey.

Diffusés par Palmetto, puis par Richland Arms Company, ces petits derringers « New Orleans » reproduisent assez fidèlement le minuscule pistolet de gousset « HERO » produit aux Etats-Unis, de 1868 à 1873, par la Manhattan Fire Arms company, puis l’American Tool Company.

Précisons que ce dossier n’est nullement exhaustif. Des répliques dont la production a cessé de façon définitive, il y en a beaucoup d’autres. Nous pouvons citer, à titre d’exemple : la poivrière « Gold Rush » à six coups en calibre .22 produite par la firme espagnole Astra ; le très original pistolet monocoup « Tingle », ainsi que le modeste mais sympathique pistolet Black Watch Scottish, tous deux réalisés par la firme italienne Armi San Marco ; le petit derringer Sharps à quatre canons en calibre .22 Short, le double-derringer « Maverick » en calibre .45 Long Colt et le superbe pistolet à silex Murdoch, tous trois fabriqués par Aldo Uberti ; le pistolet « Duckfoot » (patte de canard) à trois canons de calibre .36 disposés en éventail commercialisé par la firme américaine Classic Arms ; le revolver Whitney fabriqué par Palmetto ; sans oublier les revolvers produits en Belgique par Centaure…

Cette originale réplique d'un pistolet de voyage était commercialisée par la Navy Arms Company sous la dénomination de "Snake Eyes" (yeux de serpent) en raison du dessin formé par la bouche de ses deux canons juxtaposés.

Cette originale réplique d’un pistolet de voyage était commercialisée aux USA par la Navy Arms Company, sous la dénomination de « Snake Eyes » (yeux de serpent) en raison du dessin formé par la bouche de ses deux canons juxtaposés.

Plus connue par ses produits d'entretien pour armes, la firme américaine Hoppe"s a commercialisé cette étonnante réplique du pistolet Single Shot Sidehammer Target fabriqué par Allen & Thurber aux alentours de 1850.

Plus connue pour ses produits d’entretien destinés aux armes à feu, la firme américaine Hoppe’s a commercialisé cette étonnante réplique du pistolet Single Shot Sidehammer Target fabriqué par Allen & Thurber aux alentours de 1850.

Hoppe's a également diffusé cette très intéressante réplique de la poivrière Worcester Single Action produite par Ethan Allen vers 1835.

Hoppe’s a également diffusé cette très intéressante réplique de la poivrière « Worcester Single Action » produite aux Etats-Unis par Ethan Allen vers 1835.

Le pistolet Rochatte modèle 1830, produit par l'italien Paolo Bondini, constitue une réplique particulièrement soignée d'une arme de tir fabriquée en France vers le milieu du XIXème siècle.

Le pistolet Rochatte modèle 1830, initialement produit par l’italien Paolo Bondini puis par la firme italienne Armi-Sport (Chiappa), constitue une réplique particulièrement soignée d’une arme de tir fabriquée en France vers le milieu du XIXème siècle.

Le modèle Andrew Target du fabricant italien Palmetto ne constitue pas la réplique d'une arme ancienne, mais plutôt une adaptation moderne destinée au tir à la poudre noire.

Le modèle Andrew Target du fabricant italien Palmetto ne constitue pas la réplique d’une arme ancienne, mais plutôt une adaptation moderne destinée au tir à la poudre noire. Il est doté d’une poignée anatomique extrêmement bien réalisée.

Cet article ne serait pas complet si nous ne citions pas la « Classic Arms International Ltd », basée à Lynbrook, dans l’état de New York. Cette firme a standardisé la fabrication de façon étonnante, en produisant des modèles qui partagent un grand nombre d’éléments, à commencer par leur poignée taillée d’une seule pièce dans un bloc de noyer américain. Ces répliques portent le marquage « CMC PAT. PEND. » qui laisse à penser qu’elles ont été produites sous une licence accordée par la Colt Manufacturing Company. Elles ont été largement diffusées aux Etats-Unis, à partir des années 1970, par la maison Dixie Gun Works. Elles étaient notamment proposées sous la forme de kits, la grande facilité avec laquelle elles pouvaient être assemblées garantissant leur succès.

Le « New Orleans Ace » constitue la réplique d’un pistolet monocoup.

Le « New Orleans Ace » constitue la réplique d’un pistolet monocoup.

Dénommé « Elgin Cutlass », ce pistolet combine arme à feu et arme blanche grâce à l’imposante lame dont il est doté.

Dénommé « Elgin Cutlass », ce pistolet combine arme à feu et arme blanche grâce à l’imposante lame de type « Bowie » dont il est doté.

Baptisée « Duckfoot » (patte de canard), cette réplique dispose de trois canons simultanément mis à feu par une cheminée unique.

Baptisée « Duckfoot » (patte de canard), cette réplique d’un pistolet destiné à éviter les mutineries à bord des navires dispose de trois canons simultanément mis à feu par une cheminée unique.

Cette réplique de poivrière « Ethan Allen » dispose d’un mécanisme à double action, mais son faisceau de quatre canons doit être tourné manuellement après chaque coup.

Cette réplique de poivrière « Ethan Allen » dispose d’un mécanisme à double action, mais son faisceau de quatre canons doit être tourné manuellement après chaque coup.

Cet article consacré aux "Répliques disparues" a été publié sur 6 pages dans le magazine Gazette des Armes n°260 (novembre 1995).

Cet article consacré aux « Répliques disparues » a été publié sur 6 pages
dans le magazine Gazette des Armes n°260 (novembre 1995).

Le numéro 260 (novembre 1995) du magazine Gazette des Armes est aujourd’hui épuisé. Vous pouvez télécharger gratuitement les 6 pages de cet article consacré aux répliques disparues en cliquant sur le lien ci-dessous :
Gazette n°260 novembre 1995_Poudre Noire – Répliques disparues

Les Colt « Sheriff » en calibre .36

Les modèles Sheriff se démarquent du Colt 1851 par leur canon raccourci à la longueur de 5 pouces ; outre un aspect plus moderne et plus original, ce canon raccourci leur apporte une meilleure maniabilité.

Les modèles Sheriff se démarquent du Colt 1851 par leur canon raccourci à la longueur de 5 pouces ; outre un aspect plus moderne et plus original, ce canon raccourci leur apporte une meilleure maniabilité.

Munies d’un canon raccourci et parfois dotées d’un anneau de calotte, les répliques italiennes des revolvers Colt Navy 1851 deviennent des « Sheriff model ». Les deux exemplaires soumis à notre appréciation font partie de cette catégorie. Il s’agit de modèles bas de gamme, dont le bâti est en laiton et non en acier. Ils ne correspondent pas aux armes fabriqués par la maison Colt, ni à celles produites au XIXème siècle par les autres grandes firmes des états du nord comme New-York, le Connecticut, le Massachusetts ou la Pennsylvanie. Les seuls revolvers de ce type dotés d’une carcasse en laiton sont les rares copies de Colt réalisées par les petites manufactures sudistes durant la guerre de Sécession, comme « Griswold & Gunnison » en Georgie ou « Schneider & Glassick » dans le Tennessee. Si le laiton convient moins bien que l’acier à un usage intensif, il n’en offre pas moins une fiabilité amplement suffisante pour l’utilisation qu’en fera la grande majorité des amateurs. Il permet d’abaisser le prix de revient et procure à l’arme un aspect très décoratif.

Le banc d’essai des revolvers Colt « Sheriff » en calibre .36 a été publié sur 5 pages dans le magazine Action Guns n°179 (juillet-août 1995).

Le banc d’essai des revolvers Colt « Sheriff » en calibre .36 a été publié sur 5 pages
dans le magazine Action Guns n°179 (juillet-août 1995).