Revolver Smith & Wesson modèle 1917 / calibre .45 ACP

Au moment où ils prennent la décision de se joindre aux alliés, en déclarant la guerre à l’Allemagne le 6 avril 1917, les Etats-Unis vont devoir très rapidement équiper en armes individuelles les centaines de milliers d’hommes des contingents qui seront envoyés sur le front européen.

Le revolver S&W modèle 1917 que nous avons testé est accompagné ici de son holster en cuir (copie), de clips chargeurs en demi-lune (copies) garnis de cartouches modernes de calibre .45 ACP et des poignards de tranchée américains modèles 1917 et 1918 (authentiques), prêtés par la maison AAS (www.aassniper98.com).

Le revolver S&W modèle 1917 que nous avons testé est accompagné ici de son holster en cuir (copie), de clips chargeurs en demi-lune (copies) garnis de cartouches modernes de calibre .45 ACP et des poignards de tranchée américains modèles 1917 et 1918 (authentiques), prêtés par la maison AAS (www.aassniper98.com).

Colt, qui a déjà livré à l’armée plus de 150 000 pistolets semi-automatiques modèle 1911, va recevoir une nouvelle commande portant sur un million d’exemplaires. Devant l’impossibilité qu’il puisse honorer un tel contrat dans des délais acceptables, le gouvernement américain va mettre à contribution le secteur privé. C’est ainsi que les pistolets modèle 1911 seront fabriqués par des firmes telles que Remington, Winchester, Savage et Springfield Armory, pour ne citer que les plus connues. Afin de pouvoir répondre le plus rapidement possible à la demande urgente d’armes de poing, les grandes firmes Colt et Smith & Wesson vont également modifier les revolvers alors en production de façon à ce qu’ils puissent chambrer la cartouche réglementaire. Sont ainsi adoptés, en 1917, un revolver fabriqué par Colt, issu de son modèle « New Service » de 1909 et un revolver fabriqué par Smith & Wesson, issu de son « .44 Hand Ejector Second Model » lancé en 1915.

Préambule : Le rechargement de la cartouche

Appelée « Crimp die », « Factory crimp » ou bien encore « Carbide factory crimp die », la matrice de sertissage conique peut être utilisée comme quatrième outil pour le rechargement des cartouches à douille droite destinées aux armes de poing. Cet outil a une double fonction : il recalibre la cartouche terminée, supprimant les gonflements créés par l’introduction du projectile ; il permet, en resserrant les parois du collet, de sertir les balles démunies de gorge de sertissage. Nous avons utilisé ici un sertisseur conique de la marque américaine Dillon, qui présente la particularité de pouvoir aisément être démonté et nettoyé sans en modifier le réglage.

Appelée « Crimp die », « Factory crimp » ou bien encore « Carbide factory crimp die », la matrice de sertissage conique peut être utilisée comme quatrième outil pour le rechargement des cartouches à douille droite destinées aux armes de poing. Cet outil a une double fonction : il recalibre la cartouche terminée, supprimant les gonflements créés par l’introduction du projectile ; il permet, en resserrant les parois du collet, de sertir les balles démunies de gorge de sertissage. Nous avons utilisé ici un sertisseur conique au carbure de tungstène de la marque américaine Dillon.

Première partie : Les tests dynamiques

Le chargement du S&W modèle 1917 peut être réalisé grâce aux clips en demi-lune (half moon) en acier ressort, mais les modèles d’époque sont rares et leurs copies chinoises sont de piètre qualité. La meilleure solution consiste à utiliser les clips en étoile (full moon) en acier ressort actuellement commercialisés par Smith & Wesson, qui sont peu onéreux, ou à ne pas employer de clip, l’extraction devant alors être effectuée en saisissant le culot de chaque cartouche.

Le chargement du S&W modèle 1917 peut être réalisé grâce aux clips en demi-lune (half moon) en acier ressort, mais les modèles d’époque sont rares et leurs copies chinoises sont de piètre qualité. La meilleure solution consiste à utiliser les clips en étoile (full moon) en acier ressort actuellement commercialisés par Smith & Wesson, qui sont peu onéreux, ou à ne pas employer de clip, l’extraction devant alors être effectuée en saisissant le culot de chaque cartouche.

Deuxième partie : Les tests statiques

Cet ancien revolver réglementaire de l’armée américaine comporte de très nombreux marquages qui permettent de l’identifier aisément, à commencer par ceux qui sont frappés au talon de sa poignée.

Cet ancien revolver réglementaire de l’armée américaine comporte de très nombreux marquages qui permettent de l’identifier aisément, à commencer par ceux qui sont frappés au talon de sa poignée.

 

Le banc d'essai du revolver S&W modèle 1917 a été publié sur 6 pages dans le magazine Action n° 361 (janvier-février 2015).

Le banc d’essai du revolver S&W modèle 1917 a été publié sur 6 pages
dans le magazine Action n° 361 (janvier-février 2015).

Le numéro 361 (janvier-février 2015) du magazine Action est aujourd’hui épuisé. Vous pouvez télécharger gratuitement les 6 pages de ce banc d’essai (1,6 Mo) en cliquant sur le lien ci-dessous :

Action n°361_janv fev 2015_S&W Modèle 1917 .45ACP

Revolver Webley Mark IV « R.A.F. 22 Special » / calibre .22 Long Rifle

Nous avons eu l’opportunité et le privilège d’effectuer un court essai de ce modèle anglais « RAF .22 Special » de calibre .22 Long Rifle, fabriqué à Stonehaven en 1934 sur la base du revolver Webley Mk IV de calibre .38 pour permettre l’initiation et l’entraînement des cadets de la Royal Air Force. Une arme de collection semi-réglementaire insolite et certainement fort peu courante, superbement conservée dans son état d’origine…

Le revolver Webley Mark IV « RAF 22 Special », entouré de quelques accessoires d’époque : un insigne de casquette en métal de la RAF, un holster en web de la RAF (couleur gris bleu) pour Webley ou Enfield de calibre .38 daté de 1943 et un patch en tissu brodé de la RAFP (Royal Air Force Police).

Le revolver Webley Mark IV « RAF .22 Special », entouré de quelques accessoires d’époque : un insigne de casquette en métal de la RAF, un holster en web de la RAF (couleur gris bleu) pour Webley ou Enfield de calibre .38 daté de 1943 et un patch en tissu brodé de la RAFP (Royal Air Force Police).

Le côté gauche du canon porte le marquage « R.A.F. 22 Special », ainsi que les habituels poinçons du banc d’épreuve de Birmingham : « BV » couronné pour Birmingham View, indiquant le passage de l’arme à l’inspection ; « BP » couronné pour Black Powder, indiquant son aptitude à tirer les cartouches chargées à la poudre noire ; « NP » couronné pour Nitro Proof, certifiant qu’il peut aussi accepter les cartouches chargées à la poudre sans fumée.

Le côté gauche du canon porte le marquage « R.A.F. 22 Special », ainsi que les habituels poinçons du banc d’épreuve de Birmingham : « BV » couronné pour Birmingham View, indiquant le passage de l’arme à l’inspection ; « BP » couronné pour Birmingham Proof, indiquant son passage définitif au banc d’épreuve ; « NP » couronné pour Nitro Proof, certifiant que cette arme peut tirer les cartouches chargées à la poudre sans fumée.

VIDEO :

Le banc d’essai du revolver Webley Mark IV « RAF Special » a été publié sur 5 pages dans le magazine Cibles n°530 (mai 2014)

Le banc d’essai du revolver Webley Mark IV « RAF Special » a été publié sur 5 pages
dans le magazine Cibles n°530 (mai 2014)

Le revolver réglementaire français modèle 1873 et le rechargement de sa cartouche / calibre 11 mm 73

Les revolvers réglementaires modèles 1873 de troupe et 1874 d'officier tirent la même munition. Le second se démarque radicalement du premier par son bronzage bleu-noir et les cannelures d’allègement de son barillet.

Les revolvers réglementaires modèles 1873 de troupe et 1874 d’officier tirent la même munition. Le second se démarque radicalement du premier par son bronzage bleu-noir et les cannelures d’allègement de son barillet.

La marine française adopte, dès 1858, le revolver présenté trois ans auparavant à l’exposition internationale de Paris par l’armurier français Eugène Lefaucheux. C’est un modèle à 6 coups, qui tire en simple action une cartouche à broche de calibre 11 mm chargée à la poudre noire. Pendant ce temps, l’armée de terre conserve son pistolet à un coup modèle 1822 T bis, dont la balle de 17 mm doit être introduite par la bouche. Une arme dont la conception, au mode de mise à feu près, remonte au temps des guerres napoléoniennes.

Douze années s’écouleront et la défaite de 1870 surviendra avant que les instances militaires ne se décident à doter nos soldats d’une arme de poing à répétition. C’est le revolver réalisé par les armuriers Chamelot et Delvigne, qui chambre une cartouche de calibre 11 mm à percussion centrale et bénéficie d’une platine sélective, offrant le choix entre la simple et la double action, qui est adopté. Le modèle 1873, en acier poli, armera la troupe tandis que le modèle 1874, sa version en acier bronzé avec un barillet allégé, sera attribué aux officiers.

Le banc d’essai du revolver St Etienne modèle 1873 a été publié sur 6 pages dans le magazine Action Guns n°218 (février 1999)

Le banc d’essai du revolver St Etienne modèle 1873 a été publié sur 6 pages
dans le magazine Action Guns n°218 (février 1999)

 

Le revolver réglementaire français modèle 1892 et le rechargement de sa cartouche / calibre 8 mm 92

Deux exemplaires du revolver réglementaire français modèle 1892, fabriqués l'un en 1894 et l'autre en 1901.

Deux exemplaires du revolver réglementaire français modèle 1892, fabriqués l’un en 1894 et l’autre en 1901.

Adopté en 1892 en remplacement des modèles 1873 de troupe et 1874 d’officier, le nouveau revolver d’ordonnance français marquait l’avènement des temps modernes par la spectaculaire réduction du calibre, qui passait de 11 à 8 mm et la rapidité de son chargement au moyen d’un barillet basculant.

Les différents projectiles utilisés pour nos rechargements, de gauche à droite : balle blindée Gévelot de 122 grains, dont la forme est très proche de celle des munitions réglementaires d'époque ; balle blindée Fiocchi de 110 grains ; balle en plomb coulé et graissé de 105 grains.

Les différents projectiles utilisés pour nos rechargements, de gauche à droite : balle blindée Gévelot de 122 grains, dont la forme est très proche de celle des munitions réglementaires d’époque ; balle blindée Fiocchi de 110 grains ; balle en plomb durci, coulé et graissé de 105 grains.

Le banc d’essai du revolver St Etienne modèle 1892 a été publié sur 5 pages dans le magazine Action Guns n°214 (octobre 1998)

Le banc d’essai du revolver St Etienne modèle 1892 a été publié sur 5 pages
dans le magazine Action Guns n°214 (octobre 1998)

Le numéro 214 (octobre 1998) du magazine Action Guns est aujourd’hui épuisé. Vous pouvez télécharger gratuitement les 5 pages de ce banc d’essai (2,5 Mo) en cliquant sur le lien ci-dessous :
Action n°214 octobre 1998_rechargement cartouche 8mm92

Revolvers Remington New Model Army & Navy / calibre .36 et .44

Les revolvers Remington New Model Army de calibre .44 et New Model Navy de calibre .36 sont tous deux issus des brevets de Fordyce Beals, dont le dernier a été déposé le 14 septembre 1858. Ils seront améliorés par les brevets déposés par William Elliott le 17 septembre 1861 et par Samuel Remington le 17 mars 1863.

La comparaison entre ce revolver Remington New Model Army 1863 d’époque (au-dessus) et sa réplique Euroarms ne permet pas, de prime abord, de découvrir de différences autres que celles relevant de l’ordre du détail.

La comparaison entre ce revolver Remington New Model Army 1863 d’époque (au-dessus) et sa réplique Euroarms ne permet pas, de prime abord, de découvrir de différences autres que celles relevant de l’ordre du détail.

Nous avons testé les répliques de ces deux modèles fabriquées en Italie par Euroarms et nous les avons comparées à d’authentiques revolvers d’époque afin d’évaluer l’exactitude de ces reproductions.

Le banc d’essai des répliques des revolvers Remington New Model Army & New Model Navy a été publié sur 5 pages dans le magazine Gazette des Armes n°175 (mars 1988).

Le banc d’essai des répliques des revolvers Remington New Model Army & New Model Navy
a été publié sur 5 pages dans le magazine Gazette des Armes n°175 (mars 1988).