Revolver Rogers & Spencer Target / calibre .44

L'excellente prise en mains que procure la réplique du Rogers & Spencer peut être comparée avantageusement à celle d'un grand nombre de nos armes modernes.

L’excellente prise en mains que procure la réplique du Rogers & Spencer peut être comparée avantageusement à celle d’un grand nombre de nos armes modernes.

La meilleure des répliques de revolver « cap & ball » bénéficiant désormais de la qualité de fabrication d’une arme de compétition et proposée à un prix abordable, voila une nouveauté qui ne devrait pas laisser indifférents les tireurs à poudre noire…

Comparaison entre la version standard Euroarms (en haut) et le modèle Target Pedersoli, qui diffère extérieurement par l'aspect satiné noir mat de son bronzage et la finition huilée mate de ses plaquettes de crosse en noyer sélectionné.

Comparaison entre la version standard Euroarms (en haut) et le modèle Target Pedersoli, qui diffère extérieurement par l’aspect satiné noir mat de son bronzage et la finition huilée mate de ses plaquettes de crosse en noyer sélectionné.

Le banc d'essai du revolver Rogers & Spencer Target a été publié sur 5 pages dans le magazine Action Guns n° 166 (mai 1994).

Le banc d’essai du revolver Rogers & Spencer Target a été publié sur 5 pages
dans le magazine Action Guns n° 166 (mai 1994).

 

Carabine à silex modèle « Frontier » (Pedersoli) / calibre .45

Cette réplique sobre et élégante comporte une platine à silex, la mise à feu par capsule au fulminate ne se généralisant qu’à partir des années 1830.

Cette réplique sobre et élégante comporte une platine à silex, la mise à feu par capsule au fulminate ne se généralisant qu’à partir des années 1830.

Qu’elle soit appelée « Kentucky », « Pennsylvania » ou « Frontier », il s’agit toujours de la célèbre « Longue carabine » (Long rifle) à silex avec laquelle Davy Crockett fit chèrement payer sa vie aux assaillants mexicains de Fort Alamo et dont la firme italienne Davide Pedersoli nous propose une réplique réaliste, délibérément sobre, dotée d’une splendide monture en érable ondulé (également appelé érable « tigré »). 

Le banc d’essai de la réplique de carabine à silex « Frontier » a été publié sur 5 pages dans le magazine Action Guns n° 161 (décembre 1993).

Le banc d’essai de la réplique de carabine à silex « Frontier » a été publié sur 5 pages
dans le magazine Action Guns n° 161 (décembre 1993).

 

Target Single Shot Pistol « Tingle » de la firme italienne Armi San Marco / Calibre .44

La pièce maîtresse du pistolet Tingle est son canon octogonal de calibre .44, enfoncé dans la carcasse sur une longueur de sept centimètres et bloqué par une vis située devant le pontet, ce qui le rend aisément démontable et interchangeable.

La pièce maîtresse du pistolet Tingle est son canon octogonal de calibre .44, inséré dans la carcasse sur une longueur de sept centimètres et bloqué par une vis située devant le pontet, ce qui le rend aisément démontable et interchangeable.

Ce pistolet à poudre noire ne constitue pas la réplique d’une arme de la conquête de l’Ouest, mais un modèle original créé en modifiant un revolver pour le transformer en pistolet à un coup. Il est dénommé « Target Single Shot Pistol » par la firme italienne Armi San Marco qui l’a commercialisé au début des années 1970, mais on l’appelle couramment « Tingle », du nom de l’Américain Bob Tingle, armurier à Shelbyville, dans l’Indiana, qui l’a inventé au début des années 1950. Il l’a produit et commercialisé en petite série, au début des années 1960, après avoir créé son entreprise « Tingle Manufacturing Company ».

Présenté dans un coffret en bois et accompagné par ses accessoires, ce pistolet arbore le marquage « TINGLE MFG. CO. SHELBYVILLE IND. U.S.A. ». Il porte le numéro de série « 197 ».

Présenté dans un coffret en bois et accompagné par ses accessoires, ce pistolet arbore le marquage « TINGLE MFG. CO. SHELBYVILLE IND. U.S.A. ». Il porte le numéro de série « 197 ».

Nous avions testé cette réplique italienne en 1993 et nous avions été assez déçus par ses prestations en cible. Ce pistolet nous avait donné l’impression d’avoir été créé selon une idée intéressante, qui sera d’ailleurs reprise par d’autres fabricants (pistolet Andrew de Palmetto, pistolet Scout de Thompson/Center Arms), mais de ne pas avoir été suffisamment mis au point. Reste à son crédit son élégance, son originalité et le charme de ses gravures qui en font une véritable œuvre d’art dans le pur style Western.

Le marteau du chien comporte une cuvette afin de recouvrir entièrement l'amorce lorsqu'il est à l'abattu, ce qui présente l'avantage de protéger la cheminée dans le cas d'une percussion accidentelle à vide. La prise de visée s’effectue au moyen d'une feuille de hausse dérivable, maintenue par une vis dans une entaille pratiquée sur le haut du bâti.

Le marteau du chien comporte une cuvette afin de recouvrir entièrement l’amorce lorsqu’il est à l’abattu, ce qui présente l’avantage de protéger la cheminée dans le cas d’une percussion accidentelle à vide. La prise de visée s’effectue au moyen d’une feuille de hausse dérivable, maintenue par une vis dans une entaille pratiquée sur le haut du bâti.

La gravure, sur le côté gauche de la carcasse, représente un convoi de pionniers en route vers l'Ouest, dans un paysage désertique dont les cactus rappellent ceux de l'Arizona. Les hommes accompagnent, à pied ou à cheval, les chariots tirés par des bœufs.

La gravure, sur le côté gauche de la carcasse, représente un convoi de pionniers en route vers l’Ouest, dans un paysage désertique dont les cactus rappellent ceux de l’Arizona. Les hommes accompagnent, à pied ou à cheval, les chariots tirés par des bœufs.

La gravure, sur le côté droit de la carcasse, représente un chercheur d'or interrompu dans son travail au bord de la rivière par l’arrivée impromptue de deux ours.

La gravure, sur le côté droit de la carcasse, représente un chercheur d’or interrompu dans son travail au bord de la rivière par l’arrivée impromptue de deux ours.

L’arme n'en possédant pas, il est indispensable de se doter d'une baguette pour le chargement.

L’arme n’en possédant pas, il est indispensable de se doter d’une baguette pour le chargement.

Le banc d’essai du pistolet Armi San Marco « Tingle » a été publié sur 4 pages dans le magazine Action Guns n°158 (septembre 1993).

Le banc d’essai du pistolet Armi San Marco « Tingle » a été publié sur 4 pages
dans le magazine Action Guns n°158 (septembre 1993).

Reportage : visite de la fabrique italienne Uberti

Cent ans après, Aldo Uberti a refait, de façon plus pacifique, la conquête de l'Ouest. Sa firme a probablement fabriqué plus de répliques d'armes de la guerre de Sécession qu'il n'en a été utilisé durant toute la durée du conflit, et plus de revolvers Single Action Army et de carabines à levier de sous-garde qu'il n'en a été employé durant tout le dix-neuvième siècle.

Cent ans après, Aldo Uberti a refait, de façon plus pacifique, la conquête de l’Ouest. Sa firme a probablement fabriqué plus de répliques d’armes de la guerre de Sécession qu’il n’en a été utilisé durant toute la durée du conflit, et plus de revolvers Single Action Army et de carabines à levier de sous-garde qu’il n’en a été employé durant tout le dix-neuvième siècle…

L’usine Uberti a converti plusieurs milliers de tonnes d’acier en près d’un million d’armes fines. La liste des modèles reproduits couvre toutes les catégories d’armes à feu de 1847 à 1890, des carabines Hawken jusqu’aux revolvers à cartouches métalliques, en passant par les pistolets à silex du duel Hamilton-Burr et les derringers Sharps à quatre canons. Actuellement, Uberti produit environ 18000 armes par an, dont 10 % sont destinées à l’Allemagne et la France, tout le reste étant absorbé par l’énorme marché américain.

Ces barres d'acier de différents diamètres constituent la matière première avec laquelle l'usine Uberti confectionne les barillets et les canons.

Ces barres d’acier de différents diamètres constituent la matière première avec laquelle l’usine Uberti confectionne les barillets et les canons.

Les ébauches de barillets, en attente de forage des chambres.

Les ébauches de barillets, en attente de forage des chambres.

Il est possible d'entrevoir, au détour des allées de l'atelier d'ajustage, quelques pièces fort intéressantes, pas encore commercialisées, comme cette crosse « Tiffany » installée sur une réplique du revolver Colt Army modèle 1860.

Il est possible d’entrevoir, au détour des allées de l’atelier d’ajustage, quelques pièces fort intéressantes, pas encore commercialisées, comme cette crosse « Tiffany » installée sur une réplique du revolver Colt Army modèle 1860.

 

Le compte rendu de notre visite de l'usine Uberti a été publié sur 4 pages dans le magazine Action Guns n°154 (avril 1993)

Le compte rendu de notre visite de l’usine Uberti a été publié sur 4 pages dans le magazine Action Guns n°154 (avril 1993)

Les revolvers sudistes à bâti en laiton / calibre .36

Lorsque la Guerre de Sécession éclate, le 14 avril 1861, les états confédérés du Sud ne manquent pas d’hommes braves et vigoureux. En revanche, les industries, le savoir-faire et les matières premières nécessaires à la fabrication des armes leur font cruellement défaut. Celles prises sur l’ennemi, celles qu’arrivent à leur faire parvenir les « Forceurs de blocus » et les petites quantités fabriquées à la hâte dans des manufactures improvisées ne suffiront pas à combler la pénurie.

L'amateur de répliques peut se procurer, pour une somme relativement modique puisque les modèles à carcasse en laiton sont les moins chers de la gamme, une copie relativement fidèle des rarissimes revolvers sudistes « Spiller & Burr », « Griswold & Gunnison » et « Schneider & Glassick ».

L’amateur de répliques peut se procurer, pour une somme relativement modique puisque les modèles à carcasse en laiton sont les moins chers de la gamme, une copie relativement fidèle des rarissimes revolvers sudistes « Spiller & Burr », « Griswold & Gunnison » et « Schneider & Glassick ».

Le tir, les performances et l’agrément d’utilisation de ces répliques sont identiques à ceux des modèles plus onéreux, leur carcasse en laiton ne constituant nullement un handicap.

Superbe réplique gravée à la main de revolver confédéré Spiller & Burr de calibre .36, numéro de série 972, fabriquée en Italie pour la firme américaine Navy Arms, présentée dans une réplique artisanale de coffret en acajou réalisée par le français Rémi Bourgeois, accompagnée par des répliques modernes d’accessoires d’époque : poire à poudre, distributeur d’amorces, moule à balles, huilier...

Superbe réplique gravée à la main du modèle confédéré Spiller & Burr 1862 de calibre .36. Ce revolver, qui a été fabriqué en Italie pour la firme américaine Navy Arms, porte le numéro de série 972. Il a reçu les poinçons du banc d’épreuve de Gardone, parmi lesquels figure le code XXX désignant l’année 1972. Il est présenté dans un coffret en acajou réalisé par l’artisan français Rémi Bourgeois, accompagné par des répliques modernes d’accessoires d’époque : poire à poudre, distributeur d’amorces, moule à balles et huilier.

Le banc d'essai des revolvers à bâti en laiton a été publié sur 6 pages dans le magazine Action Guns n° 152 (décembre 1992).

Le banc d’essai des revolvers à bâti en laiton a été publié sur 6 pages
dans le magazine Action Guns n° 152 (décembre 1992).