Fusil yougoslave M48 / calibre 8 x 57 JS

Conçu par Paul Mauser en 1896 et adopté en 1898, le G98 (Gewehr 98), chambré pour la cartouche de calibre 7,92 Mauser (8 x 57 JS), avait armé les troupes allemandes durant la Première Guerre mondiale. Elaboré en 1931 et adopté en 1935, le K98k (Karabiner 98 kurz), qui a été le fusil standard de l’armée allemande sous le IIIème Reich, était une version raccourcie du G98, afin de le rendre plus maniable. Adopté après-guerre par la Yougoslavie, le modèle M48 peut être considéré comme une copie du Mauser K98k, dont il reprend le calibre et les dimensions. Il a été produit, de 1948 à 1952, par l’arsenal Crvena Zastava.

Le fusil M48, dont on remarque ici, la culasse étant ouverte, le levier d’armement dont la boule est partiellement rognée afin de ne pas nécessiter un évidement du bois de la monture, est accompagné de cartouches de calibre 8 x 57 JS manufacturées par la firme allemande Geco.

Le fusil M48, dont on remarque ici, la culasse étant ouverte, le levier d’armement dont la boule est partiellement rognée afin de ne pas nécessiter un évidement du bois de la monture, est accompagné de cartouches de calibre 8 x 57 JS manufacturées par la firme allemande Geco.

Ce fusil yougoslave ne diffère du K98k que par quelques détails : un boîtier de culasse très légèrement plus court (de quelques 5 mm) ; un levier d’armement moins coudé, avec une boule de manœuvre tronquée ne nécessitant pas l’évidement du bois pour l’accueillir ; l’absence de l’œillet de démontage (trou cerclé d’acier situé au milieu de la crosse, destiné à faciliter le démontage de la culasse) ; un garde-main se prolongeant vers l’arrière pour envelopper la hausse, ce qui assure une meilleure protection à cette dernière mais gêne un peu la visée aux courtes distances et procure à la silhouette de l’arme un aspect bossu.

VIDEO :

Une vidéo montrant l’une des causes possibles des problèmes d’alimentation pouvant être rencontrés sur un fusil Mauser et la façon d’y remédier. C’est en anglais, mais les images parlent d’elles-mêmes…