Revolver Umarex T4E « HDR 50 » à Co2 / Calibre .50 (12,7 mm) à balles en caoutchouc

Le revolver de défense Umarex HDR 50, équipé du tube lanceur lacrymogène qui se fixe sous le canon au moyen du rail Picatinny.

Le revolver de défense Umarex HDR 50, équipé du tube lanceur lacrymogène qui se fixe sous le canon au moyen du rail Picatinny.

La firme allemande Umarex commercialise, sous le nom générique de « T4E » (pour « Training for Engagement »), deux très intéressants modèles projetant des balles en caoutchouc durci propulsées par du gaz carbonique. Ces armes non létales sont destinées à l’entraînement et à la défense du domicile. Nous avons testé le revolver « HDR 50 » (Home Defense Revolver) et le fusil « HDS 68 » (Home Defense Shotgun). Tous deux feront l’objet de publications séparées. Nous leur avons consacré chacun une vidéo de présentation, mais les tests sur le terrain ont été effectués conjointement et regroupés sur une seule et même vidéo.

Ce revolver de défense à Co2 délivre à la bouche une énergie cinétique de 11 joules quand il est chargé avec les balles Rubber-Steel, dont le caoutchouc durci est alourdi par de la limaille de fer.

Ce revolver de défense à Co2 délivre à la bouche une énergie cinétique de 11 joules quand il est chargé avec les balles Rubber-Steel, dont le caoutchouc durci est alourdi par de la limaille de fer.

Le modèle HDR 50 se présente comme un gros revolver dont les parties externes sont en polymère et les parties internes en aluminium. Il est chambré en calibre .50 (12,7 mm), dispose d’une capacité de six coups et fonctionne uniquement en Double Action (DAO). La propulsion est assurée par la cartouche de 12 g de Co2 contenue dans sa poignée et son énergie cinétique est de 11 joules avec les balles sphériques Rubber-Steel. Son aspect dissuasif est renforcé quand il est équipé du lanceur lacrymogène (gaz CS ou gel OC) proposé en option.

Bien qu’il nécessite la dépose du barillet, le chargement s’avère extrêmement facile et relativement rapide à effectuer.

Bien qu’il nécessite la dépose du barillet, le chargement s’avère extrêmement facile et relativement rapide à effectuer.

VIDEO – Umarex T4E Home Defense – Présentation du revolver HDR 50

Il convient de ne pas se tromper de sens : la capsule de 12 g de Co2 qui assure la propulsion des projectiles doit être introduite « tête en bas » dans la poignée.

Il convient de ne pas se tromper de sens : la capsule de 12 g de Co2 qui assure la propulsion des projectiles doit être introduite « tête en bas » dans la poignée.

VIDEO – Umarex T4E Home Defense – Tirs avec le revolver HDR 50 et le shotgun HDS 68

Cible obtenue lors de notre vidéo de démonstration des armes de défense à Co2 Umarex T4E : shotgun HDS 68 et revolver HDR 50. On notera que les impacts se placent exactement au point qui était visé.

Cible obtenue lors de notre vidéo de démonstration des armes de défense à Co2 Umarex T4E : shotgun HDS 68 et revolver HDR 50. On notera que les impacts se placent exactement au point qui était visé.

 

Le banc d’essai du revolver Umarex Home Defense HDR 50 a été publié sur 5 pages dans le magazine Action n°388 (juillet/août 2019).

Le banc d’essai du revolver Umarex Home Defense HDR 50 a été publié sur 5 pages
dans le magazine Action n°388 (juillet/août 2019).

 

Riot-gun Manurhin MR35 Punch / calibre 12-35

Le MR35 Punch est une arme non létale légère et robuste grâce à ses matériaux de construction ; sa carcasse est moulée en polyamide renforcé par de la fibre de verre et son canon est usiné en aluminium aviation.

Le MR35 Punch est une arme non létale légère et robuste grâce à ses matériaux de construction ; sa carcasse est moulée en polyamide renforcée par de la fibre de verre et son canon est usiné en aluminium aviation.

Le MR35 Punch est un riot-gun à répétition qui tire une balle sphérique creuse, en caoutchouc, de 35 mm de diamètre. Son projectile a été conçu dans le but d’offrir une alternative aux Gomm-Cogne, son fabricant partant du principe « que la balle caoutchouc de calibre 12 tirée à très courte distance peut être mortelle et que les chevrotines caoutchouc sont inefficaces ». Il précise que le MR35 Punch provoque « un choc neutralisant qui stoppe l’agresseur et le dissuade de poursuivre son action, par l’impact d’un projectile non perforant d’une grande puissance d’arrêt ». Et il ajoute que les ingénieurs de la firme sont parvenus à créer « une balle au rebond très faible, qui libère ainsi une grande partie de son énergie sur la cible et ne risque pas de blesser après rebond ; cette balle n’est ni perforante, ni fragmentable, ni traumatisante ».

Le MR35 Punch se présente sous la forme d’un riot-gun compact, démuni de crosse d’épaule mais doté de deux poignées pistolet, qui fonctionne à répétition grâce à sa platine à double action et son chargeur « harmonica » d’une contenance de 5 coups.

Le MR35 Punch se présente sous la forme d’un riot-gun compact, démuni de crosse d’épaule mais doté de deux poignées pistolet, qui fonctionne à répétition grâce à sa platine à double action et son chargeur « harmonica » d’une contenance de 5 coups.

Cette arme non létale a été fabriquée par Manurhin (Manufacture de Machines du Haut-Rhin) au temps où cette entreprise produisait encore, dans son usine de Mulhouse, ses merveilleux revolvers MR73. Je dois confesser avoir fait erreur, dans la vidéo, en déclarant que ce modèle datait du milieu des années 1970. J’ai été abusé par la mention de 1973, qui était la seule indiquée dans son mode d’emploi et qui doit correspondre à l’année où les armes tirant une balle en caoutchouc ont été classées en 7ème catégorie (acquisition et détention libres). Bien que je n’aie pas réussi à trouver sa date de brevet, il semble que le MR35 soit d’apparition beaucoup plus récente, sans doute au début de l’année 1993. Sa période de fabrication a dû être courte, parce que son classement en 4ème catégorie (acquisition et détention soumises à autorisation préfectorale), survenu en septembre 1997, a dû mettre définitivement fin à sa commercialisation dans le secteur privé. Manurhin cèdera son activité « armes de poing » à la société Chapuis peu de temps après, en 1999.

Il est livré accompagné d’un bloc de tir monocoup fraisé en aluminium, qui permet de s’entraîner à moindre frais.

Il est livré accompagné d’un bloc de tir monocoup fraisé en aluminium, qui permet de s’entraîner à moindre frais.

Vidéo :

MR35 Punch tir1sur4
MR35 Punch tir2sur4
MR35 Punch tir3sur4
MR35 Punch tir4sur4

Cible silhouette sur laquelle nous avons tiré 5 coups à la distance de 10 mètres.

Cible silhouette sur laquelle nous avons tiré 5 coups à la distance de 10 mètres.

Bibliographie :
– Présentation du MR 35 Punch, par Eric Bondoux, Cibles n°274 (janvier 1993).
– Banc d’essai du MR 35 Punch, par Jean-Louis Courtois, Cibles n°278 (mai 1993).

Conclusion de nos tests des armes non létales / balles en caoutchouc

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Conclusions, à la suite du banc d’essai de six armes de défense non létales tirant des balles en caoutchouc : pistolet SAPL GC27 calibre 12/50 ; pistolet SAPL GC54 calibre 12/50 ; revolver SAPL Soft Gomm calibre 8,8×10 ; pistolet SAPL GC27 Luxe calibre 12/50 ; revolver Safegom calibre 11,6 mm ; pistolet Verney-Carron Flash-Ball calibre 44/83 BE.

VIDEO :

Pistolet de défense Flash-Ball compact Verney-Carron / calibre 44 mm à balle caoutchouc

Le Flash-Ball est un pistolet de défense non létal qui permet de tirer les munitions à balle en caoutchouc souple de 44 mm de diamètre. Ce pistolet, mis au point par la société stéphanoise Verney-Carron, est décliné en différents modèles dont certains ont été adoptés par les forces de l'ordre (gendarmerie, police nationale et municipale). Le modèle testé ici est le Flash-Ball compact, qui présente l'intérêt d'être commercialisé dans le secteur civil.

Le Flash-Ball est un pistolet de défense non létal qui permet de tirer les munitions à balle en caoutchouc souple de 44 mm de diamètre. Ce pistolet, mis au point par la société stéphanoise Verney-Carron, est décliné en différents modèles dont certains ont été adoptés par les forces de l’ordre (gendarmerie, police nationale et municipale). Le modèle testé ici est le Flash-Ball compact, qui présente l’intérêt d’être commercialisé dans le secteur civil.

VIDEO :

Revolver de défense Humbert « Safegom » 2 pouces 1/2 / calibre 11,6 mm à balle caoutchouc

Le Safegom est un revolver de défense non létal à 6 coups, alimenté par des barillets jetables, en polymère, préchargés de six projectiles sphériques en caoutchouc de calibre 11,6 mm. Ces projectiles sont propulsés chacun par une très faible charge de poudre sans fumée. Le système Safegom a été mis au point par la société française Humbert.

Le Safegom est un revolver de défense non létal à 6 coups, alimenté par des barillets jetables, en polymère, préchargés de six projectiles sphériques en caoutchouc de calibre 11,6 mm. Ces projectiles sont propulsés chacun par une très faible charge de poudre sans fumée. Le système Safegom a été mis au point par la société française Humbert.


 
Revolver de défense Safegom

Le revolver Safegom « Magnum » (au-dessus) diffère uniquement de la version classique à canon de 2 pouces ½ par son canon plus long (4 pouces) et sa poignée qui reçoit des plaquettes de crosse en bois à la place des plaquettes en caoutchouc.

Le revolver Safegom « Magnum » (au-dessus) diffère uniquement de la version classique à canon de 2 pouces ½ par son canon plus long (4 pouces) et sa poignée qui reçoit des plaquettes de crosse en bois à la place des plaquettes en caoutchouc.

Le banc d’essai du revolver Safegom «Magnum» à canon de 4 pouces a été publié sur 4 pages dans le magazine Action Guns n°274 (mars 2004)

Le banc d’essai du revolver Safegom «Magnum» à canon de 4 pouces
a été publié sur 4 pages dans le magazine Action Guns n°274 (mars 2004)

Le numéro 274 (mars 2004) du magazine Action Guns est aujourd’hui épuisé. Vous pouvez télécharger gratuitement les 4 pages de ce banc d’essai (1,7 Mo) en cliquant sur le lien ci-dessous :
Action n°274 mars 2004_revolver Safegom

Le banc d’essai du revolver Safegom « Magnum » a été publié sur 4 pages dans le magazine Pro Sécurité n°16 (mai 2004)

Le banc d’essai du revolver Safegom « Magnum » 4 pouces a été publié sur 4 pages
dans le magazine Pro Sécurité n°16 (mai 2004)