Les revolvers sudistes à bâti en laiton / calibre .36

Lorsque la Guerre de Sécession éclate, le 14 avril 1861, les états confédérés du Sud ne manquent pas d’hommes braves et vigoureux. En revanche, les industries, le savoir-faire et les matières premières nécessaires à la fabrication des armes leur font cruellement défaut. Celles prises sur l’ennemi, celles qu’arrivent à leur faire parvenir les « Forceurs de blocus » et les petites quantités fabriquées à la hâte dans des manufactures improvisées ne suffiront pas à combler la pénurie.

L'amateur de répliques peut se procurer, pour une somme relativement modique puisque les modèles à carcasse en laiton sont les moins chers de la gamme, une copie relativement fidèle des rarissimes revolvers sudistes « Spiller & Burr », « Griswold & Gunnison » et « Schneider & Glassick ».

L’amateur de répliques peut se procurer, pour une somme relativement modique puisque les modèles à carcasse en laiton sont les moins chers de la gamme, une copie relativement fidèle des rarissimes revolvers sudistes « Spiller & Burr », « Griswold & Gunnison » et « Schneider & Glassick ».

Le tir, les performances et l’agrément d’utilisation de ces répliques sont identiques à ceux des modèles plus onéreux, leur carcasse en laiton ne constituant nullement un handicap.

Superbe réplique gravée à la main de revolver confédéré Spiller & Burr de calibre .36, numéro de série 972, fabriquée en Italie pour la firme américaine Navy Arms, présentée dans une réplique artisanale de coffret en acajou réalisée par le français Rémi Bourgeois, accompagnée par des répliques modernes d’accessoires d’époque : poire à poudre, distributeur d’amorces, moule à balles, huilier...

Superbe réplique gravée à la main du modèle confédéré Spiller & Burr 1862 de calibre .36. Ce revolver, qui a été fabriqué en Italie pour la firme américaine Navy Arms, porte le numéro de série 972. Il a reçu les poinçons du banc d’épreuve de Gardone, parmi lesquels figure le code XXX désignant l’année 1972. Il est présenté dans un coffret en acajou réalisé par l’artisan français Rémi Bourgeois, accompagné par des répliques modernes d’accessoires d’époque : poire à poudre, distributeur d’amorces, moule à balles et huilier.

Le banc d'essai des revolvers à bâti en laiton a été publié sur 6 pages dans le magazine Action Guns n° 152 (décembre 1992).

Le banc d’essai des revolvers à bâti en laiton a été publié sur 6 pages
dans le magazine Action Guns n° 152 (décembre 1992).

 

La réplique Uberti du Colt Texas Paterson/Calibre .36

La réplique Uberti bénéficie d’une prise en main tout à fait correcte et elle procure à 25 mètres une précision remarquable pour peu qu’on utilise une charge modérée (1 gramme de PNT2) qui donne à la balle une vitesse moyenne de 260 m/s .

La réplique Uberti bénéficie d’une prise en main tout à fait correcte et elle procure à 25 mètres une précision remarquable pour peu qu’on utilise une charge modérée (1 gramme de PNT2) qui donne à la balle une vitesse moyenne de 260 m/s .

La production des revolvers et des carabines à barillet Colt débute en 1836 dans la ville de Paterson, située dans le New Jersey. Il est difficile de procéder à l’analyse et la classification de ces armes fabriquées par la « Patent Arms Manufacturing Company », dont les premiers exemplaires sont expérimentaux. Un certain nombre de revolvers, somptueusement gravés et présentés dans un coffret garni d’accessoires, est offert par Samuel Colt à de hautes personnalités dans le but de promouvoir la marque et tenter d’obtenir des commandes militaires…

La réplique du Colt Texas Paterson, accompagnée par une copie de la poire à poudre d'époque, à cinq becs, qui lui était destinée.

La réplique du Colt Texas Paterson, accompagnée par une copie de la poire à poudre d’époque, à cinq becs, qui lui était destinée.

Les dessins des revolvers qui accompagnent les premiers brevets déposés par Samuel Colt nous étonnent par leur silhouette stylisée et futuriste, mais ils présentent déjà les principales caractéristiques mécaniques qui assureront sa célébrité à leur génial inventeur. En l'absence de levier de chargement et de pontet, ce premier revolver présente une allure sobre, élégante et originale tout à fait différente de celle de ses successeurs.

Les dessins des revolvers qui accompagnent les premiers brevets déposés par Samuel Colt nous étonnent par leur silhouette stylisée et futuriste, mais ils présentent déjà les principales caractéristiques mécaniques qui assureront sa célébrité à leur génial inventeur. En l’absence de levier de chargement et de pontet, ce premier revolver présente une allure sobre, élégante et originale tout à fait différente de celle de ses successeurs.

Le mécanisme des Colt Paterson est beaucoup plus complexe que celui qui équipera les revolvers Colt de la seconde génération. Heureusement son démontage, assez délicat, n'est pas indispensable lors du nettoyage : sa conception intelligente et ses ajustages serrés le protègent assez efficacement contre l'intrusion de résidus de poudre brûlée.

Le mécanisme des Colt Paterson est beaucoup plus complexe que celui qui équipera les revolvers Colt de la seconde génération. Heureusement son démontage, assez délicat, n’est pas indispensable lors du nettoyage : sa conception intelligente et ses ajustages serrés le protègent assez efficacement contre l’intrusion de résidus de poudre brûlée.

Ce somptueux coffret d'époque en acajou renferme un « Belt model Paterson n°3 » gravé, incrusté de fils d’argent et doté d’une poignée en ivoire. Il est muni d’un canon de 4 pouces 5/8 mais le coffret renferme également un canon d’une longueur de 12 pouces ainsi qu’un barillet de rechange et quelques accessoires spécifiques (photo provenant de l’ouvrage « Colt Engraving »).

Ce somptueux coffret d’époque en acajou renferme un « Belt model Paterson n°3 » gravé, incrusté de fils d’argent et doté d’une poignée en ivoire. Il est muni d’un canon de 4 pouces 5/8 mais le coffret renferme également un canon d’une longueur de 12 pouces ainsi qu’un barillet de rechange et quelques accessoires spécifiques (photo provenant de l’ouvrage « Colt Engraving »).

Le banc d’essai de la réplique du Colt Texas Paterson a été publié sur 5 pages dans le magazine Action Guns n°149 (septembre 1992).

Le banc d’essai de la réplique du Colt Texas Paterson a été publié sur 5 pages
dans le magazine Action Guns n°149 (septembre 1992).

Revolver Colt Walker 1847 / Calibre .44

Les performances de la réplique du plus gros et du plus puissant revolver à poudre noire jamais fabriqué, le Colt Walker 1847, dépassent, en quantité de mouvement et en « Stopping power », celles d'un moderne Colt Python chambré en calibre .357 Magnum !

Les performances de la réplique du plus gros et du plus puissant revolver à poudre noire jamais fabriqué, le Colt Walker 1847, dépassent, en quantité de mouvement et en « Stopping power », celles d’un moderne Colt Python chambré en calibre .357 Magnum !

Nous avons tiré, avec une réplique du Colt Walker fabriquée par la firme italienne Armi San Marco, une balle sphérique H&N (Haendler & Natermann) de calibre .450 (140 grains) chargée avec 3,45 g de poudre noire PNT2. Ce projectile quitte la bouche de cet impressionnant revolver à la vitesse moyenne de 378 mètres par seconde. Mais ce sont les balles ogivales Round Nose de calibre .453 (232 grains), habituellement réservées au rechargement du calibre .45 ACP, qui procurent dans cette réplique les performances les plus impressionnantes. Avec une vitesse moyenne de 320 m/s à la bouche lorsqu’il est poussé par une charge de 2,85 grammes de PNT2, ce lourd projectile en plomb procure une quantité de mouvement de 4,81 Kgm/s.

avec uen

Deux fabricants italiens commercialisent une réplique du Colt Walker, Armi San Marco (en haut) et Aldo Uberti (au milieu), tandis que la maison Colt réédite cette arme légendaire (en bas).

Deux fabricants italiens commercialisent une réplique du Colt Walker, Armi San Marco (en haut) et Aldo Uberti (au milieu), tandis que la maison Colt réédite cette arme légendaire (en bas).

Voici le démontage que nous vous conseillons d'effectuer lorsque vous devez procéder au nettoyage de votre arme après le tir. Remarquez, sous le barillet et ses six cheminées, la présence d'une clef à cheminées qui est une copie du modèle d'époque destiné au Colt Walker. A noter que cette clef fait également office de tournevis.

Voici le démontage que nous vous conseillons d’effectuer lorsque vous devez procéder au nettoyage de votre arme après le tir. Remarquez, sous le barillet et ses six cheminées, la présence d’une clef à cheminées qui est une copie du modèle d’époque destiné au Colt Walker. A noter que cette clef fait également office de tournevis.

Le banc d’essai des répliques du Colt Walker 1847 a été publié sur 5 pages dans le magazine Action Guns n°148 (juillet-août 1992).

Le banc d’essai des répliques du Colt Walker 1847 a été publié sur 5 pages
dans le magazine Action Guns n°148 (juillet-août 1992).

Revolvers Remington New Model Army & Navy / calibre .36 et .44

Les revolvers Remington New Model Army de calibre .44 et New Model Navy de calibre .36 sont tous deux issus des brevets de Fordyce Beals, dont le dernier a été déposé le 14 septembre 1858. Ils seront améliorés par les brevets déposés par William Elliott le 17 septembre 1861 et par Samuel Remington le 17 mars 1863.

La comparaison entre ce revolver Remington New Model Army 1863 d’époque (au-dessus) et sa réplique Euroarms ne permet pas, de prime abord, de découvrir de différences autres que celles relevant de l’ordre du détail.

La comparaison entre ce revolver Remington New Model Army 1863 d’époque (au-dessus) et sa réplique Euroarms ne permet pas, de prime abord, de découvrir de différences autres que celles relevant de l’ordre du détail.

Nous avons testé les répliques de ces deux modèles fabriquées en Italie par Euroarms et nous les avons comparées à d’authentiques revolvers d’époque afin d’évaluer l’exactitude de ces reproductions.

Le banc d’essai des répliques des revolvers Remington New Model Army & New Model Navy a été publié sur 5 pages dans le magazine Gazette des Armes n°175 (mars 1988).

Le banc d’essai des répliques des revolvers Remington New Model Army & New Model Navy
a été publié sur 5 pages dans le magazine Gazette des Armes n°175 (mars 1988).

 

Revolver Whitney modèle Navy / calibre .36

Contrairement aux noms de Samuel Colt, Eliphalet Remington ou Oliver Winchester, celui d’Elie Whitney est quasiment inconnu du grand public. Il s’agit d’une injustice flagrante, ce nom étant étroitement associé à l’histoire des armes réglementaires américaines, de la fin du XVIIIème siècle jusqu’à la Guerre de Sécession. A noter que le revolver Whitney modèle Navy servira de modèle à sa copie réalisée au cours de la Guerre de Sécession par la firme confédérée Spiller & Burr.

Photo comparative entre la réplique italienne Palmetto et un authentique modèle d’époque (au-dessus), dans un très bel état de conservation excepté le fait qu’il a totalement perdu son bronzage d’origine.

Photo comparative entre la réplique italienne Palmetto et un authentique modèle d’époque (au-dessus), dans un très bel état de conservation excepté le fait qu’il a totalement perdu son bronzage d’origine.

Nous avons testé sa réplique réalisée en Italie par la firme Palmetto et nous l’avons comparée à un modèle d’époque afin d’évaluer l’exactitude de cette reproduction.

Le banc d’essai de la réplique du revolver Whitney Navy a été publié sur 6 pages dans le magazine Gazette des Armes n°171 (novembre 1987).

Le banc d’essai de la réplique du revolver Whitney Navy a été publié sur 6 pages
dans le magazine Gazette des Armes n°171 (novembre 1987).