La réplique du pistolet an XIII, réalisée par le fabricant italien Davide Pedersoli, accompagnée ici de balles sphériques de calibre .675 (17,15 mm), en plomb martelé, fabriqués en Allemagne par Haendler & Natermann, de calepins « Black Powder N°1 », en pur coton pour calibre .62 à .69, fabriqués par Pedersoli, d’une poire à poudre en cuivre d’un modèle civil et d’une petite poire d’amorçage en laiton contenant le pulvérin (poudre noire fine PNF4 pour l’amorçage du bassinet).
Cette très belle reproduction d’un pistolet réglementaire français utilisé durant les conquêtes du Premier empire se révèle particulièrement décorative, par l’élégance de sa silhouette et les contrastes que présentent entre elles les parties en métal blanc (acier), en métal jaune (laiton) et en bois richement veiné (noyer).
La poignée arrondie procure une prise en main confortable et amortit le recul en permettant à l’arme de se relever sans tordre le poignet. En l’absence de hausse et de guidon, la prise de visée ne peut être qu’approximative, et encore faut-il être capable de la conserver après l’inflammation de la poudre d’amorçage…
La platine telle qu’elle apparaît, sérieusement encrassée, à l’issue de la séance de tir. Un nettoyage s’impose sans tarder, les résidus de poudre noire brûlée étant très corrosifs.
Cette réplique nous permet d’apprécier l’ingéniosité des armes militaires de cette époque, conçues pour en faciliter le démontage et l’entretien.
Le banc d’essai de la réplique du pistolet an XIII a été publié sur 6 pages
dans le magazine Action Armes & Tir n°276 (mai 2004)