Catégorie des archives: 06 – Armes à poudre noire
Creuset électrique LEE / fondre le plomb et couler les balles
Vous êtes tireur à la poudre noire. Vous coulez occasionnellement vos balles, en faisant fondre le plomb dans une vieille casserole sur la gazinière de la cuisine, et vous vous demandez si cette occupation marginale justifie l’achat d’un appareil électrique. Voici la réponse que vous attendez…
Derringer Palmetto « Abilene » / Calibre .41
Voici l’arme qu’on imagine aux mains d’un joueur professionnel, familier des tables de black jack à bord des steamers dont les roues à aubes battent inlassablement les eaux du Mississippi, entre Saint Louis et New Orleans. A moins qu’il ne soit dans celles d’une prostituée, qui l’extirpe prestement de sa jarretière pour défendre non pas sa vertu mais sa vie, menacée par un cow-boy ivre devenu agressif. Ce genre d’arme à feu facile à dissimuler (Hide-out pistol) ne devait pas être rare dans les claques de La Nouvelle-Orléans, si l’on en croit certains rapports de police de l’époque faisant mention de dizaines de derringers et de petits revolvers trouvés cachés dans les endroits les plus divers à l’occasion de perquisitions…
Carabine Sharps 1863 à cartouche combustible / calibre .54
Les répliques des carabines Sharps tirant des cartouches métalliques ne doivent pas nous faire oublier que ces armes à chargement par la culasse étaient à l’origine conçues pour tirer des cartouches en papier combustible.
La culasse « à bloc tombant » ouvre un large accès à la chambre et assure une parfaite sécurité au moment du chargement puisque la cheminée est hors de portée du chien. La longueur de la cartouche en papier doit être soigneusement calculée pour que son culot en carton affleure le rebord de la chambre. A la fermeture, le bord coupant de la culasse agit comme une guillotine pour que la poudre soit directement en contact avec le canal d’amorçage.
Mousqueton sudiste Cook & Brother (Euroarms) / calibre .58
Cook & Brother fait partie de ces petites manufactures que les Confédérés installent dès le début de la guerre de Sécession pour pallier leur dramatique pénurie en armes et en munitions. Faute de temps, de machines, de savoir-faire et de matières premières, la production de ces petites manufactures mises en place dans l’urgence restera extrêmement limitée.
Cette réplique, fabriquée par la firme italienne Euroarms, utilise les balles de type Minié. Ces projectiles, sous-calibrés de façon à pouvoir être introduits sans effort, comportent à leur base une cavité creuse qui assure le forcement dans les rayures par dilatation des parois en plomb sous la poussée des gaz au départ du coup.