Revolver Colt Walker 1847 / Calibre .44

Les performances de la réplique du plus gros et du plus puissant revolver à poudre noire jamais fabriqué, le Colt Walker 1847, dépassent, en quantité de mouvement et en « Stopping power », celles d'un moderne Colt Python chambré en calibre .357 Magnum !

Les performances de la réplique du plus gros et du plus puissant revolver à poudre noire jamais fabriqué, le Colt Walker 1847, dépassent, en quantité de mouvement et en « Stopping power », celles d’un moderne Colt Python chambré en calibre .357 Magnum !

Nous avons tiré, avec une réplique du Colt Walker fabriquée par la firme italienne Armi San Marco, une balle sphérique H&N (Haendler & Natermann) de calibre .450 (140 grains) chargée avec 3,45 g de poudre noire PNT2. Ce projectile quitte la bouche de cet impressionnant revolver à la vitesse moyenne de 378 mètres par seconde. Mais ce sont les balles ogivales Round Nose de calibre .453 (232 grains), habituellement réservées au rechargement du calibre .45 ACP, qui procurent dans cette réplique les performances les plus impressionnantes. Avec une vitesse moyenne de 320 m/s à la bouche lorsqu’il est poussé par une charge de 2,85 grammes de PNT2, ce lourd projectile en plomb procure une quantité de mouvement de 4,81 Kgm/s.

avec uen

Deux fabricants italiens commercialisent une réplique du Colt Walker, Armi San Marco (en haut) et Aldo Uberti (au milieu), tandis que la maison Colt réédite cette arme légendaire (en bas).

Deux fabricants italiens commercialisent une réplique du Colt Walker, Armi San Marco (en haut) et Aldo Uberti (au milieu), tandis que la maison Colt réédite cette arme légendaire (en bas).

Voici le démontage que nous vous conseillons d'effectuer lorsque vous devez procéder au nettoyage de votre arme après le tir. Remarquez, sous le barillet et ses six cheminées, la présence d'une clef à cheminées qui est une copie du modèle d'époque destiné au Colt Walker. A noter que cette clef fait également office de tournevis.

Voici le démontage que nous vous conseillons d’effectuer lorsque vous devez procéder au nettoyage de votre arme après le tir. Remarquez, sous le barillet et ses six cheminées, la présence d’une clef à cheminées qui est une copie du modèle d’époque destiné au Colt Walker. A noter que cette clef fait également office de tournevis.

Le banc d’essai des répliques du Colt Walker 1847 a été publié sur 5 pages dans le magazine Action Guns n°148 (juillet-août 1992).

Le banc d’essai des répliques du Colt Walker 1847 a été publié sur 5 pages
dans le magazine Action Guns n°148 (juillet-août 1992).

Réplique miniature du canon français modèle 1853 (Ardesa) / calibre .70

Les répliques modernes des anciens canons sont peu nombreuses, encore moins celles qui sont éprouvées pour le tir. C’est pourquoi cette reproduction à l’échelle 1/5 ème du célèbre canon obusier de douze modèle 1853, qui sera en usage durant le second Empire, est particulièrement intéressante. A noter que sa copie américaine « US 1857 model » sera utilisée dans les deux camps durant la Guerre de Sécession.

Le canon « Napoléon III » proposé en kit ou monté par la firme espagnole Dikar/Macris, devenue par la suite Ardesa, est une réplique dotée d’un tube massif usiné dans un bloc d’acier et de très belles roues cerclées.

Le canon « Napoléon III » proposé en kit ou monté par la firme espagnole Dikar/Macris, devenue par la suite Ardesa, est une réplique dotée d’un tube massif usiné dans un bloc d’acier et de très belles roues cerclées.

Ce canon miniature, que nous avons chargé au moyen de « boulets » en plomb de calibre 69 enveloppés d’un petit calepin en toile huilée et poussés par une charge de 7,6 g de PNC (poudre noire de chasse) nous a surpris par l’excellente précision en cible que nous avons obtenue à la distance de quinze mètres.

Le banc d’essai de la réplique du canon français modèle 1853 a été publié sur 6 pages dans le magazine Gazette des Armes n°179 (juillet 1988).

Le banc d’essai de la réplique du canon français modèle 1853 a été publié sur 6 pages
dans le magazine Gazette des Armes n°179 (juillet 1988).

Revolvers Remington New Model Army & Navy / calibre .36 et .44

Les revolvers Remington New Model Army de calibre .44 et New Model Navy de calibre .36 sont tous deux issus des brevets de Fordyce Beals, dont le dernier a été déposé le 14 septembre 1858. Ils seront améliorés par les brevets déposés par William Elliott le 17 septembre 1861 et par Samuel Remington le 17 mars 1863.

La comparaison entre ce revolver Remington New Model Army 1863 d’époque (au-dessus) et sa réplique Euroarms ne permet pas, de prime abord, de découvrir de différences autres que celles relevant de l’ordre du détail.

La comparaison entre ce revolver Remington New Model Army 1863 d’époque (au-dessus) et sa réplique Euroarms ne permet pas, de prime abord, de découvrir de différences autres que celles relevant de l’ordre du détail.

Nous avons testé les répliques de ces deux modèles fabriquées en Italie par Euroarms et nous les avons comparées à d’authentiques revolvers d’époque afin d’évaluer l’exactitude de ces reproductions.

Le banc d’essai des répliques des revolvers Remington New Model Army & New Model Navy a été publié sur 5 pages dans le magazine Gazette des Armes n°175 (mars 1988).

Le banc d’essai des répliques des revolvers Remington New Model Army & New Model Navy
a été publié sur 5 pages dans le magazine Gazette des Armes n°175 (mars 1988).

 

Pistolet à silex « Murdoch » (Uberti) / calibre .59

Les pistolets à silex fabriqués en Ecosse par John Murdoch vont acquérir en Amérique une prestigieuse réputation après s’être illustrés, au cours de la Guerre de l’Indépendance, aux mains des soldats en kilt du régiment royal des Highlands, connu sous le nom de la « Garde noire ».

Superbement reproduite par la firme italienne Aldo Uberti, cette copie du pistolet « Murdoch » se démarque notamment par sa monture en acier finement gravée et sa poignée en « corne de bélier », typique des pistolets des Highlands, ornée d’un médaillon en argent gravé d’un motif héraldique.

Superbement reproduite par la firme italienne Aldo Uberti, cette copie du pistolet « Murdoch » se démarque notamment par sa monture en acier finement gravée et sa poignée en « corne de bélier », typique des pistolets des Highlands, ornée d’un médaillon en argent gravé d’un motif héraldique.

Rompant avec la plupart des fabrications modernes élaborées au moyen de machines-outils perfectionnées, la firme italienne Aldo Uberti nous apporte la preuve éclatante de son savoir-faire avec cette réplique dont la fabrication, qui réserve une large part au travail manuel, réclame une grande maîtrise armurière. Le banc d’essai que nous avons réalisé démontre en outre l’indéniable efficacité de ce type de pistolet à la fois puissant, robuste et léger, capable d’offrir une très bonne précision à courte distance.

Le banc d’essai de la réplique du pistolet Murdoch a été publié sur 5 pages dans le magazine Gazette des Armes n°172 (décembre 1987).

Le banc d’essai de la réplique du pistolet Murdoch a été publié sur 5 pages
dans le magazine Gazette des Armes n°172 (décembre 1987).

Revolver Whitney modèle Navy / calibre .36

Contrairement aux noms de Samuel Colt, Eliphalet Remington ou Oliver Winchester, celui d’Elie Whitney est quasiment inconnu du grand public. Il s’agit d’une injustice flagrante, ce nom étant étroitement associé à l’histoire des armes réglementaires américaines, de la fin du XVIIIème siècle jusqu’à la Guerre de Sécession. A noter que le revolver Whitney modèle Navy servira de modèle à sa copie réalisée au cours de la Guerre de Sécession par la firme confédérée Spiller & Burr.

Photo comparative entre la réplique italienne Palmetto et un authentique modèle d’époque (au-dessus), dans un très bel état de conservation excepté le fait qu’il a totalement perdu son bronzage d’origine.

Photo comparative entre la réplique italienne Palmetto et un authentique modèle d’époque (au-dessus), dans un très bel état de conservation excepté le fait qu’il a totalement perdu son bronzage d’origine.

Nous avons testé sa réplique réalisée en Italie par la firme Palmetto et nous l’avons comparée à un modèle d’époque afin d’évaluer l’exactitude de cette reproduction.

Le banc d’essai de la réplique du revolver Whitney Navy a été publié sur 6 pages dans le magazine Gazette des Armes n°171 (novembre 1987).

Le banc d’essai de la réplique du revolver Whitney Navy a été publié sur 6 pages
dans le magazine Gazette des Armes n°171 (novembre 1987).