Revolver Colt modèle 1851 Navy / calibre .36

Photo comparatives de trois modèles d’apparence très proche, de haut en bas : - Colt 1851 Navy « Fourth Model » authentique ; - Colt 1851 « Second model Squareback » réédité par la maison Colt dans les années 1970 ; - réplique du Colt 1851 Navy, dans sa version munie d’encoches pour la fixation d’une crosse d’épaule, réalisé par la firme italienne Aldo Uberti.

Photo comparatives de trois modèles d’apparence très proche, de haut en bas :
– Colt 1851 Navy « Fourth Model » authentique ;
– Colt 1851 « Second model Squareback » réédité par la maison Colt dans les années 1970 ;
– réplique du Colt 1851 Navy, dans sa version munie d’encoches pour la fixation d’une crosse d’épaule, réalisé par la firme italienne Aldo Uberti.

La firme italienne Aldo Uberti propose ses répliques, au choix, avec un bronzage noir ou un bronzage au charbon qui se rapproche du magnifique bleu-noir des armes d’époque. Mais ces copies italiennes sont-elles réellement conformes aux revolvers que produisait autrefois Samuel Colt ?

Nous avons réuni pour notre banc d’essai deux variantes des répliques Uberti et nous les avons comparées à un modèle authentique fabriqué dans l’usine américaine de Hartford, afin d’évaluer l’exactitude de ces reproductions.

Le banc d’essai des répliques du Colt modèle 1851 Navy a été publié sur 7 pages dans le magazine Gazette des Armes n°169 (septembre 1987).

Le banc d’essai des répliques du Colt modèle 1851 Navy a été publié sur 7 pages
dans le magazine Gazette des Armes n°169 (septembre 1987).

Les fusils lance-fusées de la Première Guerre mondiale 1914-1918

Fusil Gras transformé en lance-fusées de calibre 25 mm, accompagné par quelques objets d'époque : paire de jumelles télémétriques ; briquet de tranchée fabriqué à partir d'une douille de 25 mm ; lampe de poche en cuir ;boîte métallique étanche contenant six cartouches éclairantes de 25 mm (longueur de 180 mm) ; boîte en carton contenant six cartouches à trois étoiles rouges et décorations (Croix de Guerre, Médaille Militaire et Légion d'honneur).

Fusil Gras transformé en lance-fusées de calibre 25 mm, accompagné par quelques objets d’époque : paire de jumelles télémétriques ; briquet de tranchée fabriqué à partir d’une douille de 25 mm ; lampe de poche en cuir ; boîte métallique étanche contenant six cartouches éclairantes de 25 mm (longueur de 180 mm) ; boîte en carton contenant six cartouches à trois étoiles rouges de 25 mm (longueur de 114 mm) et décorations (Croix de Guerre, Médaille Militaire, Légion d’honneur).

Les troupes françaises et, dans une moindre mesure, celles d’autres nations comme l’Allemagne et la Grande-Bretagne, ont utilisé durant la Première Guerre mondiale des fusils lance-fusées. Leur emploi, en complément des pistolets de signalisation, avait essentiellement pour but d’accroître la portée des cartouches à étoile blanche utilisées comme artifice éclairant.

Différents modèles de fusils lance-fusées de calibre 25 mm, de haut en bas : fusil Gras, transformation anonyme ; fusil Gras transformé par la maison Chobert ; modèle à canon pivotant fabriqué par l'entreprise Mathiot ; modèle de type "Simplex" construit sur la base d'un fusil de chasse mono-coup.

Différents modèles de fusils lance-fusées français de calibre 25 mm, de haut en bas : fusil Gras, transformation anonyme ; fusil Gras transformé par la maison Chobert ; modèle à canon pivotant fabriqué par l’entreprise Mathiot ; modèle de type « Simplex » construit sur la base d’un fusil de chasse mono-canon.

Les fusils lance-fusées de la Première Guerre mondiale ont fait l'objet d'une publication sur 6 pages dans le magazine Gazette des Armes n°167 (juillet 1987).

Les fusils lance-fusées de la Première Guerre mondiale ont fait l’objet d’une publication sur 6 pages
dans le magazine Gazette des Armes n°167 (juillet 1987).

les pistolets allemands Kampfpistole et Sturmpistole

Pistolet allemand Heer modèle 1934 de type "Guerre" chargé d'un Wurfkörper 361 du 2ème type, dont le tir dans le canon lisse du pistolet signaleur ne nécessite pas l'emploi d'un manchon de renfort. Cette munition est constituée par une grenade "œuf" fixée sur un tube de lancement.

Pistolet allemand Heer modèle 1934 de type « Guerre » chargé d’un Wurfkörper 361 du 2ème type, dont le tir dans le canon lisse du pistolet signaleur ne nécessite pas l’emploi d’un manchon de renfort. Cette munition est constituée par une grenade « œuf » fixée sur un tube de lancement.

Les armes nouvelles conçues en période de guerre, dans le plus grand secret, ont toujours exercé sur les collectionneurs une attraction particulière, à la frontière du mystique. C’est incontestablement le cas des pistolets allemands modèles « Kampfpistole » et « Sturmpistole ».

Kampfpistole fabriqué par la firme Erma, immédiatement reconnaissable à la lettre "Z" gravée sur le côté gauche de son canon rayé. Cet exemplaire est de plus muni du niveau à bulle permettant de définir avec précision l'angle de tir.

Kampfpistole fabriqué par la firme Erma, immédiatement reconnaissable à la lettre « Z » gravée sur le côté gauche de son canon rayé. Cet exemplaire est muni du niveau à bulle permettant de définir avec précision l’angle de tir.

Arme légère destinée aux combats de rues, le Kampfpistole se démarque du pistolet signaleur Heer modèle 1934 uniquement par les rayures hélicoïdales de son canon. Ce dernier est identifié au moyen de la lettre « Z » gravée sur son flanc gauche.

Sturmpistole en position d’utilisation, crosse et éléments de visée dépliés (photo tirée de l’ouvrage Signalpistolen der Welt, tome 1).

Sturmpistole en position d’utilisation, crosse et éléments de visée dépliés (photo tirée de l’ouvrage Signalpistolen der Welt, tome 1).

Le Sturmpistole, quant à lui, se compose d’un pistolet signaleur Heer modèle 1934, de type standard ou de type « Guerre », muni d’une crosse d’épaule tubulaire. Son canon reçoit un manchon interne en acier et il est équipé d’un système de visée. Cette arme, qui était destinée au tir de la grenade anti-char Panzerwurfkörper 42, s’avérait redoutable à courte distance mais nécessitait que son utilisateur ait le courage de s’exposer au tir des blindés ennemis.

Les pistolets allemands Kampfpistole et Sturmpistole ont fait l'objet d'une publication sur 6 pages dans le magazine Militaria N°17 (février 1987).

Les pistolets allemands Kampfpistole et Sturmpistole ont fait l’objet d’une publication sur 6 pages
dans le magazine Militaria N°17 (février 1987).

Les pistolets lance-fusées de l’aviation allemande en 1914-1918

Le pistolet "système Eisfeld" est un modèle dont la culasse à tabatière s'ouvre pour le chargement grâce à un bouton-poussoir situé sur le côté gauche.

Le pistolet « système Eisfeld » est un modèle dont la culasse à tabatière s’ouvre pour le chargement grâce à un bouton-poussoir situé sur le côté gauche.

Le rôle de l’aviation se développe durant la Première Guerre mondiale, de même que celui des aérostats. Au cours de la guerre, les avions de chasse se perfectionnent et deviennent de plus en plus nombreux. Les pistolets lance-fusées trouvent leur place dans la nacelle des ballons et la carlingue des aéroplanes. Leurs fusées servent à communiquer, mais elles peuvent être également utilisées comme projectiles incendiaires.

On peut noter, fixées sur la carlingue du biplan de façon à être directement à portée de main du mécanicien, diverses cartouches de signalisation de calibre 4 (photo tirée de l’ouvrage « Signalpistolen der Welt – Tome 1 » de Wolfgang Kern).

On peut noter, fixées sur la carlingue du biplan de façon à être directement à portée de main du mécanicien, diverses cartouches de signalisation de calibre 4 (photo tirée de l’ouvrage « Signalpistolen der Welt – Tome 1 » de Wolfgang Kern).

Basé sur un modèle 1899 à double-canon, ce modèle expérimental a été fortement allégé en vue de son utilisation par l’aviation.

Basé sur un modèle 1899 à double-canon, ce modèle expérimental a été fortement allégé en vue de son utilisation par l’aviation.

Produit pour l’aviation à partir de 1915, le pistolet allemand modèle « Eisfeld » se démarque par la conception très particulière de sa cartouche, qui permet de tirer une charge volumineuse dans un pistolet de dimensions extrêmement réduites.

Produit pour l’aviation à partir de 1915, le pistolet allemand modèle « Eisfeld » se démarque par la conception très particulière de sa cartouche, qui permet de tirer une charge volumineuse dans un pistolet de dimensions extrêmement réduites.

Les pistolets lance-fusées de l’aviation allemande de 14-18 ont fait l'objet d'une publication sur 4 pages dans le magazine Gazette des Armes n°157 (septembre 1986).

Les pistolets lance-fusées de l’aviation allemande de 14-18 ont fait l’objet d’une publication sur 4 pages
dans le magazine Gazette des Armes n°157 (septembre 1986).

Les pistolets lance-fusées de la Wehrmacht 1939-1945

Le pistolet signaleur allemand Heer modèle 1934 dans sa version "guerre", accompagné par son étui de transport avec baguette de nettoyage, sur fond de tenue d'hiver réversible distribuée dans la Wehrmacht en fin de guerre. Figure également une sacoche de transport en toile pour 18 cartouches de calibre 4.

Le pistolet signaleur allemand Heer modèle 1934 dans sa version « guerre », accompagné par son étui de transport avec baguette de nettoyage, sur fond de tenue d’hiver réversible distribuée dans la Wehrmacht en fin de guerre. Figure également une sacoche de transport en toile pour 18 cartouches de calibre 4.

L’évolution des communications sans fil est telle qu’on pourrait logiquement s’attendre à ce que le matériel pyrotechnique se voit attribuer un rôle de moindre importance lorsqu’éclate la Deuxième Guerre mondiale. Ce ne sera pas le cas pour les Allemands qui produiront, tout au long du conflit, de nombreux modèles de pistolets lance-fusées et une étonnante variété de cartouches.

Pistolet signaleur Heer modèle 1934 (Gazette des Armes N°492) fabriqué par ERMA en 1937.

Pistolet signaleur Heer modèle 1934 (Gazette des Armes N°492) fabriqué par ERMA en 1937.

Pistolet signaleur Heer modèle 1934 type "Guerre" (Gazette des Armes N°508) fabriqué par ERMA (code de guerre "ayf") en 1943. Il se démarque notamment par la présence d'un témoin de chargement, situé sur le côté gauche du rempart.

Pistolet signaleur Heer modèle 1934 type « Guerre » (Gazette des Armes N°508) fabriqué par ERMA (code de guerre « ayf ») en 1943. Il se démarque notamment par la présence d’un témoin de chargement, situé sur le côté gauche du rempart.

Pistolet signaleur allemand modèle LP 42 (1942) accompagné de son étui de transport, sa baguette de nettoyage et une sacoche en cuir pouvant recevoir 18 cartouches de calibre 4. Il est présenté dans un environnement évoquant les transmissions, avec notamment un appareil téléphonique modèle 1933.

Pistolet signaleur allemand modèle LP 42 (1942) accompagné de son étui de transport, sa baguette de nettoyage et une sacoche en cuir pouvant recevoir 18 cartouches de calibre 4. Il est présenté dans un environnement évoquant les transmissions, avec notamment un appareil téléphonique modèle 1933.

Produit à partir de 1942, le modèle LP 42 (Gazette des Armes N°494) se révèle très fiable, malgré sa fabrication rustique en tôle emboutie et soudée. Cet exemplaire a été produit par la Waffenfabrik Hugo Schneider à Leipzig (code de guerre "wa").

Produit à partir de 1942, le modèle LP 42 (Gazette des Armes N°494) se révèle très fiable, malgré sa fabrication rustique en tôle emboutie et soudée. Cet exemplaire a été produit par la Waffenfabrik Hugo Schneider à Leipzig (code de guerre « wa »).

Les pistolets lance-fusées de la Wehrmacht ont fait l'objet d'une publication sur 6 pages dans le magazine Militaria N°12 (août-septembre 1986).

Les pistolets lance-fusées de la Wehrmacht ont fait l’objet d’une publication sur 6 pages
dans le magazine Militaria N°12 (août-septembre 1986).