Fusil d’entraînement Lee-Enfield N°2 Mark IV* / Calibre .22 Long Rifle

Ceux qui envisagent l’achat de ce fusil Lee-Enfield essentiellement pour le tir de loisir et non pas pour la collection n'auront pas à regretter leur choix ; sous un aspect rustique propre aux armes militaires, ce modèle d'entraînement constitue une carabine .22 Long Rifle de haute qualité, vendue à un prix très abordable.

Ceux qui envisagent l’achat de ce fusil Lee-Enfield essentiellement pour le tir de loisir et non pas pour la collection n’auront pas à regretter leur choix ; sous un aspect rustique propre aux armes militaires, ce modèle d’entraînement constitue une carabine .22 Long Rifle de haute qualité, vendue à un prix très abordable.

Le fusil d’entraînement Lee-Enfield No 2 Mark IV*, à un coup en calibre .22 Long Rifle, est adopté par les anglais en 1921. Il est réalisé sur la base du fusil court S.M.L.E. (Short Magazine Lee-Enfield) No 1 Mark III*. L’étoile qui suit le chiffre romain indique les modifications effectuées à partir de 1916, afin de simplifier la fabrication du No 1 Mark III de 1907.

La présence de ces boîtes de cartouches de calibre .22 Long Rifle semble tout à fait anachronique, tant il est vrai qu'extérieurement rien ne différencie le fusil d'entraînement du fusil de guerre.

La présence de ces boîtes de cartouches de calibre .22 Long Rifle semble tout à fait anachronique, tant il est vrai qu’extérieurement rien ne différencie le fusil d’entraînement du fusil de guerre.

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La hausse à curseur du Lee-Enfield est un instrument de haute précision dont la qualité de réalisation est tout à fait remarquable. Elle ne comporte pas de réglage en dérive, ce dernier devant être effectué au niveau du guidon.

La hausse à curseur du Lee-Enfield est un instrument de haute précision dont la qualité de réalisation est tout à fait remarquable. Elle ne comporte pas de réglage en dérive, ce dernier devant être effectué au niveau du guidon.

Les différents marquages sur la crosse témoignent du passé militaire de cette arme, de sa mise en service comme No 1 Mk III* en 1943 à sa transformation en No 2 Mk IV* pour l'entraînement en 1946.

Les différents marquages sur la crosse témoignent du passé militaire de cette arme, de sa mise en service comme No 1 Mk III* en 1943 à sa transformation en No 2 Mk IV* pour l’entraînement en 1946.

Ces armes âgées d'un demi-siècle réclament un petit nettoyage, afin de les débarrasser de leur épaisse couche de graisse d'arsenal. Le démontage des parties en bois n'est pas indispensable, mais c'est une opération qui ne présente pas de grosses difficultés et permet de réaliser un travail soigné.

Ces armes âgées d’un demi-siècle réclament un petit nettoyage, afin de les débarrasser de leur épaisse couche de graisse d’arsenal. Le démontage des parties en bois n’est pas indispensable, mais c’est une opération qui ne présente pas de grosses difficultés et permet de réaliser un travail soigné.

Le banc d'essai du fusil d’entrainement Lee-Enfield N°2 Mark IV* a été publié sur 6 pages dans le magazine Action Guns n°158 (septembre 1993).

Le banc d’essai du fusil d’entrainement Lee-Enfield N°2 Mark IV* a été publié sur 6 pages
dans le magazine Action Guns n°158 (septembre 1993).

Pistolet Ruby Arizaga 1914-1918 / Calibre 7,65 mm

Aujourd'hui encore, la silhouette sobre et martiale du pistolet semi-automatique fabriqué par Gaspar Arizaga n'est pas déplaisante, ni véritablement démodée.

Aujourd’hui encore, la silhouette sobre et martiale du pistolet semi-automatique fabriqué par Gaspar Arizaga n’est pas déplaisante, ni véritablement démodée.

 

Il est des armes prestigieuses, fascinantes, adulées et convoitées par tous les collectionneurs. Mais d’autres sont moins recherchées, peu appréciées, mal considérées. C’est le cas des pistolets de type « Ruby », qui nous ont été fournis en grande quantité par les fabricants espagnols pour pallier notre pénurie en armes de poing durant la Première Guerre mondiale et qui font les frais d’une médiocre réputation.

Le levier de sûreté, qui est situé sur le côté gauche de la carcasse, à portée du pouce d'un tireur droitier, est muni d'un crochet lui permettant d'assurer le rôle d'arrêtoir de culasse.

Le levier de sûreté, qui est situé sur le côté gauche de la carcasse, à portée du pouce d’un tireur droitier, est muni d’un crochet lui permettant d’assurer le rôle d’arrêtoir de culasse.

 

On leur reproche, à tort ou à raison, des faiblesses au niveau du fonctionnement, de la sûreté, de la précision. Leur rigueur de fabrication est jugée insuffisante, en raison notamment d’un mauvais ajustage des pièces et de l’emploi d’aciers de piètre qualité. Bon an mal an, ils n’en ont pas moins rendu de fiers services à nos poilus, et nombre d’entre eux sont restés en service dans l’administration longtemps après la fin… de la seconde Guerre mondiale !

 

Le démontage sommaire peut être réalisé instantanément et sans outil grâce au système tenons-mortaises qui assure la fixation du canon sur la carcasse.

Le démontage sommaire peut être réalisé instantanément et sans outil grâce au système tenons-mortaises qui assure la fixation du canon sur la carcasse.

 

Le banc d’essai du pistolet Arizage type « Ruby 14-18 » a été publié sur 5 pages dans le magazine Action Guns n°154 (avril 1993)

Le banc d’essai du pistolet Arizage type « Ruby 14-18 » a été publié sur 5 pages dans le magazine Action Guns n°154 (avril 1993)

 

Voir également notre banc d’essai du pistolet Alkar type « Ruby 14-18 » réalisé en 2011.

Revolvers Remington New Model Army & Navy / calibre .36 et .44

Les revolvers Remington New Model Army de calibre .44 et New Model Navy de calibre .36 sont tous deux issus des brevets de Fordyce Beals, dont le dernier a été déposé le 14 septembre 1858. Ils seront améliorés par les brevets déposés par William Elliott le 17 septembre 1861 et par Samuel Remington le 17 mars 1863.

La comparaison entre ce revolver Remington New Model Army 1863 d’époque (au-dessus) et sa réplique Euroarms ne permet pas, de prime abord, de découvrir de différences autres que celles relevant de l’ordre du détail.

La comparaison entre ce revolver Remington New Model Army 1863 d’époque (au-dessus) et sa réplique Euroarms ne permet pas, de prime abord, de découvrir de différences autres que celles relevant de l’ordre du détail.

Nous avons testé les répliques de ces deux modèles fabriquées en Italie par Euroarms et nous les avons comparées à d’authentiques revolvers d’époque afin d’évaluer l’exactitude de ces reproductions.

Le banc d’essai des répliques des revolvers Remington New Model Army & New Model Navy a été publié sur 5 pages dans le magazine Gazette des Armes n°175 (mars 1988).

Le banc d’essai des répliques des revolvers Remington New Model Army & New Model Navy
a été publié sur 5 pages dans le magazine Gazette des Armes n°175 (mars 1988).

 

Revolver Whitney modèle Navy / calibre .36

Contrairement aux noms de Samuel Colt, Eliphalet Remington ou Oliver Winchester, celui d’Elie Whitney est quasiment inconnu du grand public. Il s’agit d’une injustice flagrante, ce nom étant étroitement associé à l’histoire des armes réglementaires américaines, de la fin du XVIIIème siècle jusqu’à la Guerre de Sécession. A noter que le revolver Whitney modèle Navy servira de modèle à sa copie réalisée au cours de la Guerre de Sécession par la firme confédérée Spiller & Burr.

Photo comparative entre la réplique italienne Palmetto et un authentique modèle d’époque (au-dessus), dans un très bel état de conservation excepté le fait qu’il a totalement perdu son bronzage d’origine.

Photo comparative entre la réplique italienne Palmetto et un authentique modèle d’époque (au-dessus), dans un très bel état de conservation excepté le fait qu’il a totalement perdu son bronzage d’origine.

Nous avons testé sa réplique réalisée en Italie par la firme Palmetto et nous l’avons comparée à un modèle d’époque afin d’évaluer l’exactitude de cette reproduction.

Le banc d’essai de la réplique du revolver Whitney Navy a été publié sur 6 pages dans le magazine Gazette des Armes n°171 (novembre 1987).

Le banc d’essai de la réplique du revolver Whitney Navy a été publié sur 6 pages
dans le magazine Gazette des Armes n°171 (novembre 1987).

Revolver Le Mat / calibre .44

Muni d’un barillet à neuf coups au lieu de six et d’un énorme canon central tirant à chevrotine, dont le diamètre est quasiment équivalent au calibre 16 des fusils de chasse, le revolver breveté en 1856 par le Docteur Alexandre Le Mat fait incontestablement partie de ces armes mythiques qui nous fascinent. Et le fait qu’il ait été utilisé par les officiers sudistes durant la Guerre de Sécession ne fait bien sûr qu’ajouter à sa légende.

Photo comparative entre la réplique Pietta, dans sa version « Navy », et un authentique modèle d’époque (au-dessus), lequel fait partie de la production anglaise, comme en attestent les poinçons du banc d’épreuve de Birmingham.

Photo comparative entre la réplique Pietta, dans sa version « Navy », et un authentique modèle d’époque (au-dessus), lequel fait partie de la production anglaise, comme en attestent les poinçons du banc d’épreuve de Birmingham.

Nous avons testé la réplique Navy Arms, réalisée en Italie par la firme Pietta, dans sa version « Navy » (en référence à son adoption par la marine Confédérée et non pas à son calibre nominal) et nous l’avons comparée à un modèle d’époque afin d’évaluer l’exactitude de cette reproduction.

Le banc d’essai de la réplique du revolver Le Mat a été publié sur 8 pages dans le magazine Gazette des Armes n°170 (octobre 1987).

Le banc d’essai de la réplique du revolver Le Mat a été publié sur 8 pages
dans le magazine Gazette des Armes n°170 (octobre 1987).