Les pistolets lance-fusées de la marine impériale allemande en 1914-1918

Quelques pistolets signaleurs de la marine impériale allemande, accompagnés par une boussole de marine et un petit manuel d'officier "Taschenbuch der Kriegsflotten" daté de 1912 contenant la silhouette, la description et les caractéristiques détaillées de tous les navires de guerre existants à cette époque à travers le monde.

Quelques pistolets signaleurs de la marine impériale allemande, accompagnés par une boussole de marine et un petit manuel d’officier « Taschenbuch der Kriegsflotten » daté de 1912 contenant la silhouette, la description et les caractéristiques détaillées de tous les navires de guerre existants à cette époque à travers le monde.

« Notre avenir est sur les flots ! » : cette phrase du Kaiser Guillaume II reflète la profonde conviction qui devait l’amener, dès sa prise de pouvoir en 1888, à bâtir une marine plus moderne et plus puissante que celles des autres nations.

Le modèle 1899 est un pistolet signaleur en bronze de conception rustique.

Le modèle 1899 (Gazette des Armes N°506) est un pistolet signaleur mono-canon en bronze de conception rustique.

Le modèle 1899 a été décliné dans une rare version à double-canon baptisée "Submarine modified" par les collectionneurs en raison de son utilisation dans les U-Boote.

Le modèle 1899 a été décliné dans une rare version à double-canon (Gazette des Armes N°507) baptisée « Submarine modified » par les collectionneurs en raison de son utilisation à bord des U-Boote.

Dénommé "Weber" par les collectionneurs, ce pistolet signaleur dérivé du modèle 1899 se caractérise par son canon long muni d'un renfort à la bouche.

Dénommé « Weber » par les collectionneurs, ce pistolet signaleur mono-canon (Gazette des Armes N°490) dérivé du modèle 1899 se caractérise par son canon long muni d’un renfort à la bouche.

Baptisé "Submarine" par les collectionneurs, cette rare déclinaison à double-canon du pistolet Weber était en service à bord des sous-marins au cours de la Première Guerre mondiale.

Baptisé « Submarine » par les collectionneurs, cette rare déclinaison à double-canon du pistolet Weber (Gazette des Armes N°514) était en service à bord des sous-marins au cours de la Première Guerre mondiale.

Les pistolets lance-fusées de la marine impériale allemande de 14-18 ont fait l'objet d'une publication sur 6 pages dans le magazine Gazette des Armes n°154 (mai 1986).

Les pistolets lance-fusées de la marine impériale allemande de 14-18 ont fait l’objet d’une publication sur 6 pages dans le magazine Gazette des Armes n°154 (mai 1986).

Les pistolets lance-fusées des troupes allemandes en 1914-1918

Deux exemplaires du Hebel modèle 1894, le plus classique des pistolets lance-fusées employés par les Allemands au cours de la Grande Guerre.

Deux exemplaires du Hebel modèle 1894, le plus classique des pistolets lance-fusées employés par les Allemands au cours de la Grande Guerre.

La Première Guerre mondiale devait révéler l’importance des transmissions et l’issue de nombreuses batailles eut été changée s’il ne s’était produit si souvent une erreur, une confusion ou une mauvaise interprétation des messages reçus. A cette époque, les armées n’utilisaient que très peu les ondes hertziennes et devaient dérouler des kilomètres de câbles dont l’installation était lente, dangereuse et la fiabilité précaire. Dans ce contexte, les pistolets de signalisation représentaient, en première ligne, un moyen de communication privilégié, à la fois rapide et efficace.

Les trois principaux modèles réglementaires allemands côtoient un casque à pointe recouvert d'une housse de camouflage, une casquette Feldmutze de chasseurs à pied prussiens ainsi qu'une sélection de pattes d'épaule d'infanterie et d'artillerie.

Les trois principaux modèles réglementaires allemands côtoient un casque à pointe recouvert d’une housse de camouflage, une casquette Feldmutze de chasseur à pied prussien ainsi qu’une sélection de pattes d’épaule d’infanterie et d’artillerie.

Le pistolet signaleur Hebel 1894 est un modèle particulièrement bien conçu, qui bénéficie d'une remarquable qualité de fabrication.

Le pistolet signaleur Hebel 1894 (Gazette des Armes N°498) est un modèle particulièrement bien conçu, qui bénéficie d’une remarquable qualité de fabrication.

Le pistolet signaleur allemand modèle Druckknopf bénéficie d'une conception plus simple permettant d'abaisser les coûts de production.

Le pistolet signaleur allemand modèle Druckknopf (Gazette des Armes N°516) relève d’une conception plus simple permettant d’abaisser les coûts de production.

Dénommé "Kommandantur Lille", ce pistolet signaleur de conception rustique a été produit au cours de la Grande Guerre dans les ateliers de l'usine Peugeot de Lille alors occupée par les Allemands.

Dénommé « Kommandantur Lille », ce pistolet signaleur de conception rustique a été produit au cours de la Grande Guerre dans les ateliers de l’usine Peugeot de Lille alors occupée par les Allemands (Gazette des Armes N°517).

Les pistolets lance-fusées des troupes allemandes de 14-18 ont fait l'objet d'une publication sur 8 pages dans le magazine Gazette des Armes n°149 (janvier 1986).

Les pistolets lance-fusées des troupes allemandes de 14-18 ont fait l’objet d’une publication sur 8 pages dans le magazine Gazette des Armes n°149 (janvier 1986).

Les pistolets signaleurs allemands à double-canon modèle « L »

PLF allemands modèle L_ouverture_small

Avant et pendant la Première Guerre mondiale, la plupart des nations adoptèrent des pistolets lance-fusées et de très nombreux modèles furent construits, que ce soit pour l’armée de terre, l’aviation ou la marine. Mais l’Allemagne et le Japon semblent être les seuls à avoir conçu et utilisé des pistolets signaleurs multicanonnés.

Cet exemplaire, fabriqué en 1941 par la firme Heinrich Krieghoff à Suhl (Allemagne), dispose de leviers en bronze et présente une finition soignée correspondant aux standards d'avant-guerre.

Cet exemplaire, fabriqué en 1941 par la firme Heinrich Krieghoff à Suhl (Allemagne), dispose de leviers en bronze et présente une finition soignée correspondant aux standards d’avant-guerre (Gazette des Armes N°538).

Cet exemplaire, produit en 1943 par la firme Gustav Bittner à Weipert (Tchécoslovaquie) reçoit une anodisation mate et quelques traces d'usinage sont visibles, mais sa fabrication n'en conserve pas moins un haut niveau de qualité (Gazette des Armes N°512).

Cet exemplaire, produit en 1943 par la firme Gustav Bittner à Weipert (Tchécoslovaquie), reçoit une anodisation mate et quelques traces d’usinage sont visibles, mais sa fabrication n’en conserve pas moins un haut niveau de qualité (Gazette des Armes N°512).

On constate certaines différences entre ces trois modèles pourtant issus du même fabricant (code fzs), notamment au niveau des leviers du sélecteur de tir. De gauche à droite : "L.N." non daté ; "Fl." 1942 et "F1" 1943.

On constate certaines différences entre ces trois modèles pourtant issus du même fabricant (code fzs), notamment au niveau des leviers du sélecteur de tir. De gauche à droite : « L.N. » non daté ; « Fl. » 1942 et « F1 » 1943.

L’avantage de ce type de matériel est évident, puisque puisque la possibilité d’envoyer plusieurs fusées simultanément augmente considérablement le nombre de combinaisons codées.

Les pistolets signaleurs allemands modèle « L » ont fait l'objet d'une publication sur 4 pages dans le magazine Action Guns N°75 (avril 1985).

Les pistolets signaleurs allemands modèle « L » ont fait l’objet d’une publication sur 4 pages
dans le magazine Action Guns N°75 (avril 1985).

Les pistolets lance-fusées réglementaires français en 1914-1918

Les principaux modèles réglementaires français de la Grande Guerre, accompagnés par l'étui portefeuille en cuir officiellement dénommé "étui ceinturon de la cavalerie modèle 1918" et par divers insignes portés sur la manche gauche par les signaleurs et transmetteurs.

Les principaux modèles réglementaires français de troupe de la Grande Guerre, accompagnés par l’étui portefeuille en cuir officiellement dénommé « étui ceinturon de la cavalerie modèle 1918 » et par divers insignes portés sur la manche gauche par les signaleurs et transmetteurs.

La Grande Guerre est le théâtre d’une multitude d’innovations issues des formidables progrès technologiques accomplis en ce début de XXème siècle. Les pistolets de signalisation, apparus à la fin du siècle précédent, occupent dans cette panoplie une place importante, que ce soit pour éclairer le terrain lors des attaques nocturnes ou pour transmettre à distance des signaux codés.

Le très beau pistolet expérimental St-Etienne modèle 1898, construit sur la base de notre revolver réglementaire modèle 1892, n'avait pas réussi à convaincre les militaires de la Commission d'Expérience de 1905.

Le très beau pistolet expérimental St-Etienne modèle 1898, construit sur la base de notre revolver réglementaire modèle 1892, n’avait pas réussi à convaincre les militaires de la Commission d’Expériences de 1905.

C’est finalement un pistolet de fabrication rustique et peu onéreuse, copié sur les modèles déjà existants, qui sera adopté et produit à la hâte au moment des hostilités. Ce pistolet signaleur à canon court (Gazette des Armes N°485) présente l’avantage d’être robuste en raison de son extrême simplicité et sa fabrication en bronze le met à l’abri de la corrosion.

C’est finalement un pistolet de fabrication rustique et peu onéreuse, copié sur les modèles déjà existants, qui sera adopté et produit à la hâte au moment des hostilités. Ce pistolet signaleur à canon court (Gazette des Armes N°485) présente l’avantage d’être robuste en raison de son extrême simplicité et sa fabrication en bronze le met à l’abri de la corrosion.

Il sera remplacé par le « modèle 1917 », un pistolet de conception semblable mais doté d’un canon long de 180 mm, en acier, permettant d’accroître la portée des artifices.

Il sera remplacé en 1917 par le « modèle 1917 » (Gazette des Armes N°509) , un pistolet de conception semblable mais doté d’un canon long de 180 mm, en acier, permettant d’accroître la portée des artifices.

Le « modèle 1918 », développé durant la dernière année de guerre, ne présente guère d’innovations, si ce n’est la présence d’un busc proéminant dans la partie haute de la poignée, destiné à mieux assurer la prise en main au moment du tir.

Le « modèle 1918 » (Gazette des Armes N°510) , développé durant la dernière année de guerre, ne présente guère d’innovations, si ce n’est la présence d’un busc proéminent dans la partie haute de la poignée, destiné à mieux assurer la prise en main au moment du tir.

Une version en calibre 35 mm sera développée en 1916 pour un usage spécifique dans l'aviation. Ce pistolet se distingue par la présence d'un extracteur manuel coulissant sur le côté gauche du canon.

Une version en calibre 35 mm sera développée en 1916 pour un usage spécifique dans l’aviation (Gazette des Armes N°525) . Ce modèle se distingue par la présence d’un extracteur manuel coulissant sur le côté gauche du canon.

L'année 1917 voit également l'apparition d'un pistolet signaleur réalisé en aluminium, destiné à équiper les aéroplanes. Il est fabriqué à St-Etienne par la maison Chobert et dispose d'un extracteur automatique. Les américains vont adopter en 1918 une copie conforme de ce pistolet pour équiper leurs aviateurs mais la fin de la guerre mettra un terme à ce projet.

L’année 1917 voit l’apparition d’un pistolet signaleur étonnamment moderne, réalisé en aluminium, destiné à équiper les aéroplanes (Gazette des Armes N°499) . Il est fabriqué à St-Etienne par la maison Chobert et dispose d’un extracteur automatique. Les américains vont réaliser en 1918 une copie conforme de ce pistolet pour équiper leurs aviateurs, mais la fin de la guerre mettra un terme à leur projet.

Une version de calibre 35 mm plus aboutie, mais également plus lourde, sera adoptée par l'aviation sous la dénomination "Modèle 1918". Ce pistolet, qui est produit à St-Etienne par la firme Grivolat Gerest fils et Cie, ne sera diffusé qu'en un petit nombre d'exemplaires en raison de la fin des hostilités.

Une version en calibre 35 mm du Modèle 1917 de troupe, plus aboutie mais également plus lourde, sera adoptée par l’aviation sous la dénomination « Modèle 1918 » (Gazette des Armes N°500) . Ce pistolet, qui est produit à St-Etienne par la firme Grivolat Gerest fils et Cie, ne sera diffusé qu’en un petit nombre d’exemplaires en raison de la fin des hostilités.

Une version en calibre 35 mm du Modèle 1918 de troupe sera également étudiée, mais elle restera au stade expérimental. L'exemplaire présenté ici porte le numéro 2, sans aucune indication du fabricant.

Une version en calibre 35 mm du Modèle 1918 de troupe sera également étudiée, mais elle restera au stade expérimental (Gazette des Armes N°491). L’exemplaire présenté ici porte le numéro 2, sans aucune indication du fabricant.

Les pistolets lance-fusées français de 14-18 ont fait l'objet d'une présentation sur quatre pages dans le magazine Gazette des Armes n°139 (mars 1985).

Les pistolets lance-fusées français de 14-18 ont fait l’objet d’une publication sur 8 pages dans le magazine Gazette des Armes n°139 (mars 1985).

Les pistolets signaleurs français de 14-18 (2ème partie)

Petite collection de pistolets lance-fusées réglementaires en bronze à canon court.

Petite collection de pistolets lance-fusées réglementaires en bronze à canon court.

Lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, presque toutes les nations ont adopté le calibre 4 (environ 26,7 mm) – 1 pouce dans les pays anglo-saxons – pour leurs pistolets de signalisation. Si la France a elle-aussi adopté le calibre 4, elle se distingue par des cartouches différentes, munies d’une gorge associée à un bourrelet étroit, au lieu d’un bourrelet large. Les cartouches françaises peuvent être chambrées dans les pistolets prévus pour un bourrelet large, mais l’inverse n’est pas vrai : les pistolets signaleurs français peuvent uniquement chambrer les cartouches françaises, dites de « calibre 25 mm ».

Afin de faciliter l'approvisionnement en cartouches de leur corps expéditionnaire, les américains adoptent, en août 1918, un modèle dénommé Very Mark IV qui est une copie du pistolet signaleur français de calibre 25 mm.

Afin de faciliter l’approvisionnement en cartouches de leur corps expéditionnaire, les américains adoptent, en août 1918, un modèle dénommé Very Mark IV (Gazette des Armes N°493) qui est une copie conforme du pistolet signaleur français de calibre 25 mm. Il se démarque par ses plaquettes de crosse rainurées verticalement.

Les pistolets signaleurs français de 14-18 (2ème partie) ont fait l'objet d'une publication sur 4 pages dans le magazine Action Guns N°52 (avril 1983).

Les pistolets signaleurs français de 14-18 (2ème partie) ont fait l’objet d’une publication
sur 4 pages dans le magazine Action Guns N°52 (avril 1983).