Le pistolet Browning Buck Mark Field est ici accompagné par des cartouches à balle expansive Power Point, manufacturées par la firme américaine Winchester.
Les armes bénéficiant d’une robuste et traditionnelle fabrication « tout acier » ont pour la plupart disparu des catalogues. Le Smith & Wesson modèle 41 et le Ruger Mark III constituent sans doute les exceptions qui confirment la règle. Mais le premier, qui présente une qualité de réalisation hors pair, coûte aujourd’hui plus de 1600 € et le second, dont le prix est beaucoup plus abordable (550 à 750 € selon la finition, acier au carbone bronzé ou acier inox poli), souffre d’une certaine complexité de démontage (ou, plus exactement, de remontage !) apte à décourager de nombreux utilisateurs. De plus, ces deux pistolets sont assez lourds, contrepartie évidente de leur fabrication en acier massif.
Le modèle Field reçoit une très belle finition satinée noire mate sur laquelle tanche ses plaquettes de crosse en bois exotique et sa queue de détente dorée.
Ce pistolet dispose d’une hausse micrométrique dont on notera que le sens d’utilisation des vis est indiqué par des flèches et le positionnement en azimut repéré par une petite réglette.
La queue de détente, dont on remarquera au passage la très belle finition dorée, dispose d’une vis de réglage de butée (backlash).
Le démontage sommaire de l’arme, pour effectuer le nettoyage après le tir, nécessite l’utilisation de deux clefs hexagonales : une de 7/64 pouce (2,78 mm) pour dégager le tenon de fixation du canon et une de 3/32 pouce (2,38 mm) pour libérer la partie arrière du rail. Ces clefs, qui n’ont pas d’équivalent en système métrique, sont fournies avec l’arme.
Son système de culasse non calée et de canon fixe procure au Buck Mark une très bonne précision en cible, que sa détente précise et ses plaquettes de crosse ergonomiques permettent d’exploiter convenablement.
Le banc d’essai du pistolet Browning Buck Mark Field
a été publié sur 5 pages dans le magazine Cibles n°500 (novembre 2011)