Il ne fait aucun doute que le Colt Python doit au cinéma une grande partie de sa popularité. Tout particulièrement au film d’Alain Corneau, sorti dans les salles parisiennes le 31 mars 1976.

Lancé par Colt en mai 1955, le modèle « Python » calibre .357 Magnum deviendra le revolver le plus universellement connu et le plus réputé pour sa puissance hors normes et la qualité de sa finition. Le cinéma a largement contribué à sa renommée. Le film culte, auquel il est impossible de ne pas faire référence, c’est bien sûr « Police Python 357 », réalisé par Alain Corneau en 1975, avec pour acteurs principaux Yves Montand (dans le rôle de l’inspecteur Marc Ferrot), François Périer et Simone Signoret. Outre son titre sans équivoque, ce film accorde à l’arme une très large place. Il se démarque radicalement de la production cinématographique courante par une assez longue séquence sur le rechargement des cartouches et par le soin apporté à la vraisemblance des combats, grâce à de longues séances d’entraînement effectuées par Yves Montand au centre de tir de la Police Nationale. Les photos du film ont d’ailleurs été prises à l’occasion de ces tirs réels, comme en témoigne la flamme qui s’échappe à la jonction du barillet et du canon, phénomène quasiment inexistant lors d’un tir à blanc.

Nous avons réuni ici trois générations de Colt Python : un modèle de 1974, dans un coffret artisanal (Rémi Bourgeois) ; un exemplaire de 1993, dans sa mallette Colt en matière plastique ; un Python Elite fabriqué en 1998, dont la qualité de réalisation est particulièrement soignée.

Ce banc d’essai nous a fourni l’occasion de comparer deux revolvers du même modèle, équipés l’un d’un canon de six pouces et l’autre d’un canon de quatre pouces. Vous trouverez, réunis dans des tableaux, les mesures de vitesse du projectile à la bouche et celles des groupements obtenus à la distance de 25 mètres avec 12 munitions différentes.

Le banc d’essai du Colt Python « Elite » a été publié sur 7 pages
dans le magazine Action Guns n°215 (novembre 1998).

La poignée Monogrip Hogue, en néoprène anti-dérapant, qui équipe habituellement les revolvers Smith & Wesson a cédé sa place à une paire de plaquettes ACE, réalisée en lamellé-collé polychrome.

La firme Smith & Wesson a resserré le forage des chambres du barillet de son modèle 686 Distinguished Combat Magnum, le revolver .357 Magnum le plus populaire, afin qu’il puisse chambrer sept cartouches au lieu de six. Rebaptisé « Magnum Plus », ce nouveau modèle de gros calibre à capacité accrue vient étoffer la vaste gamme du plus célèbre des fabricants américains.

Le banc d’essai du revolver S&W 686 Magnum Plus a été publié sur 6 pages
dans le magazine Action Guns n° 196 (février 1997).

L’étoile de l’extracteur adopte désormais une découpe carrée et non plus circulaire, ce qui a permis de simplifier le mécanisme en supprimant les tourillons de centrage.

Archétype du revolver moderne puissant et polyvalent, le Smith & Wesson 686 à canon de 6 pouces constitue aujourd’hui la référence pour une grande majorité des tireurs à l’arme de poing.
Digne héritier d’un passé prestigieux, ce revolver peut être considéré comme le descendant direct du célèbre K-38 Masterpiece, dont la version modernisée figure toujours au catalogue. Si son architecture et son mécanisme ne diffèrent pas fondamentalement de ceux du Military & Police, créé par la firme de Springfield au début du siècle, de nombreuses améliorations ont néanmoins été apportées pour le rendre plus attrayant, plus robuste et plus sûr.

Démontage sommaire de la poignée monolithique (fixée au moyen d’une vis unique et d’un écrou prisonnier), du pivot de barillet et de la plaque de recouvrement (maintenue par trois vis) afin d’accéder au mécanisme.

Le banc d’essai du revolver Smith & Wesson modèle 686 a été publié sur 4 pages
dans le numéro Hors-Série « Spécial armes de poing » du magazine Cibles (novembre 1996).

Le MR 96 reprend l’architecture du MR 93 dont il ne diffère que par des remaniements d’ordre esthétique, une finition plus soignée et une poignée intégrale, en néoprène, signée Jacques Trauch.

Rompant délibérément avec les solutions traditionnelles, le modèle MR 93 constituait une réalisation originale et novatrice, mais son aspect esthétique rebutait semble-t-il ses utilisateurs potentiels. Reprenant les avancées techniques du MR 93 en les présentant sous une apparence plus sobre, plus classique et, il faut bien le dire, plus élégante aussi, le nouveau modèle MR 96 constituait une ultime tentative de la firme Manurhin pour tenter de renouer avec le succès.

Le banc d’essai du revolver Manurhin modèle MR 96 a été publié sur 7 pages
dans le magazine Action Guns n° 184 (janvier 1996).