Ce pistolet semi-automatique de calibre 7,65 mm est accompagné ici par quelques accessoires évocateurs de son utilisation par les forces de la Police Municipale.
Plusieurs lots d’armes provenant des Polices Municipales sont actuellement disponibles sur le marché de l’occasion, en raison de l’autorisation qui leur a été accordée de s’équiper avec des pistolets chambrés en calibre 9 mm Parabellum. Nous avons précédemment étudié un revolver S&W modèle 64 chambré en calibre en .38 Special. Voici, dans un autre registre, un pistolet semi-automatique chambré en calibre .32 ACP.
La dénomination du modèle, ainsi que l’indication de son calibre, sont profondément gravées sur le flanc gauche de la glissière.
Nous avons consacré deux séances d’essais à ce pistolet slovène. La première, réalisée avec des munitions manufacturées et une arme mal lubrifiée (ce qui explique la détente qui grattait et l’incident de tir de type Stovepipe rencontré par Jean) n’était pas très convaincante. La seconde, réalisée avec des munitions rechargées et une arme qui avait été soigneusement démontée, nettoyée et lubrifiée, est nettement plus probante. Au final, cette arme de bonne facture proposée au prix d’un soft air se révèle très séduisante…
L’arme est accompagnée ici par ses deux chargeurs et par une poignée de cartouches représentatives de sa capacité de « 18 coups +1 ». Par ailleurs, cette vue du côté droit permet de constater la présence de deux commandes ambidextres : le levier de sûreté et le bouton-poussoir de déverrouillage du chargeur.
Cette vue permet d’observer, à travers la fenêtre d’éjection très largement ouverte des deux côtés de la culasse à glissière, la cartouche prête à être chambrée.
L’une des particularités remarquables de ce pistolet est constituée par la présence d’un levier central combinant les fonctions d’arrêtoir de culasse et de désarmement du marteau.
Vidéo de la première séance d’essais :
L’indicateur de chargement, qui fait à peine saillie quand une cartouche est chambrée, se révèle totalement inefficace.
Très étroitement inspiré par celui du Sig-Sauer P226, le levier de démontage qu’il suffit d’abaisser à 90 degrés se révèle particulièrement facile à utiliser.
Vidéo de la deuxième séance d’essais :
La sûreté se révèle impossible à engager sans déchausser l’arme.
En revanche, elle peut être aisément effacée d’un simple mouvement du pouce, découvrant un gros point rouge indiquant que l’arme est prête à faire feu.
Les cibles, réalisées sur appui à la distance de 25 mètres, démontrent une nette dualité entre la médiocre précision des munitions manufacturées et la précision très correcte de nos cartouches rechargées.
Le banc d’essai du pistolet Arex REX 765S a été publié sur 6 pages
dans le magazine Action n°407 septembre-octobre 2022.
SORRY GUYS !
Je me suis aperçu – mais un peu tard ! – que j’avais écrit une sottise dans le texte qui a été publié suite à ce banc d’essai. J’ai en effet affirmé que ce pistolet REX 765S, directement dérivé du REX Zero1 de calibre 9 mm Parabellum, fonctionnait lui-aussi avec une culasse calée. Ce qui est faux ! Il suffit en fait d’observer le pan incliné usiné à l’avant du tonnerre pour comprendre que ce calage a été supprimé dans la version chambrée en calibre .32 ACP. L’arme n’aurait sans doute pas fonctionné correctement avec une culasse calée en raison de la faiblesse de la cartouche. Ça ressemble à une culasse calée, ça fonctionne comme une culasse calée, avec un canon qui recule et qui s’abaisse, mais ce n’est pas une culasse calée !
« Errare humanum est, perseverare diabolicum ! ». Je promets de ne pas persévérer…