Tout le monde connaît le prestigieux Golden Gate Bridge. Ce pont suspendu, de couleur orange, est devenu l’emblème de la ville de San Francisco. Mais peu de touristes font attention à la curieuse construction en briques qui se trouve en-dessous… et c’est bien dommage !
L’emblématique « Golden Gate Bridge », vu de la pointe nord du détroit du Golden Gate, cet étroit passage qui relie l’océan Pacifique à la baie de San Francisco.
Cette construction en briques est un fort militaire construit, de 1853 à 1861, pour protéger le détroit du Golden Gate de l’invasion de flottes ennemies, et plus précisément des Confédérés, dont les Nordistes redoutaient une attaque en vue de la prise du port de San Francisco.
Les plans de construction du Golden Gate Bridge prévoyaient la démolition de Fort Point. Par bonheur, l’ingénieur en chef Joseph Strauss a reconnu la valeur architecturale du fort et dessiné tout spécialement une arche permettant au pont d’enjamber le fort sans le détruire.
Fort Point, dont les parois en briques ont une épaisseur de 7 pieds (2,13 m), comporte plusieurs niveaux conformément aux standards d’architecture militaire « Third System style » adoptés dans les années 1820. Les plans prévoyaient que 141 pièces d’artillerie y seraient mises en batterie sur quatre niveaux. Il était spécifié que le niveau le moins élevé devrait se trouver aussi près que possible de la surface des flots, de façon à ce que les boulets puissent ricocher sur l’eau pour atteindre les navires ennemis à leur ligne de flottaison. En outre, le fort devait disposer de fours permettant de chauffer les boulets en fer, de façon à effectuer un tir « à boulets rouges » dans le but d’incendier les vaisseaux en bois de la flotte ennemie.
En 1959, un groupe d’anciens militaires et d’ingénieurs civils a créé la « Fort Point Museum Association » et œuvré pour que Fort Point soit déclaré « National Historic Site », ce qui a été acté le 16 octobre 1970. Fort Point est aujourd’hui administré par le « National Park Service ».
VIDEO :
Les graves dommages subis durant la Guerre de Sécession par les forts de la côte Atlantique ayant révélés la vulnérabilité des constructions en brique face à une artillerie moderne, des encuvements bétonnés furent implantés sur les falaises situées juste à proximité afin de recevoir une batterie de canons de gros calibre qui se trouvait ainsi mieux protégée.
Ceux qui s’intéressent à l’artillerie trouveront un article de 6 pages consacré aux canons de la guerre de Sécession dans le numéro 4 du magazine American Legend, décembre 2014/janvier-février 2015.
Bonjour Michel.Je viens de découvrir un film policier américain de 1967 avec Lee Marvin, »Le point de non retour ».A la scène finale,je crois avoir reconnu l’intérieur du FORT POINT.Je pense ne pas me tromper car en arrière plan,nous voyons l’île « ALCATRAZ ».Voila simplement pour signaler ce détail.
Cordialement.
Bravo ! Vous êtes observateur. Je dois avouer ne pas avoir souvenance de ce film de 1967, mais vous ne vous trompez pas, la dernière scène de « Point Blank » (son titre américain) a bien été tournée à Fort Point, c’est précisé ici :
https://en.wikipedia.org/wiki/Point_Blank_(1967_film)
Bonjour, je vous ai découvert par hasard sur youtube, étant passionné par les armes à feu, qu’elles soient modernes ou anciennes, vous êtes pour moi une véritable source d’informations. Je n’ai qu’un regret, celui de ne pas vous avoir suivi plus tôt. Dans tout les je tenais a ce que vous sachiez que je vous écoute religieusement à chaque nouvelles vidéo, d’autant que la plupart de vos conseils me sont d’une grande utilités dans ma profession.
Merci pour ce que vous faites.
très bon reportage .merci
comment faire pour vous poser une question sur une arme?
SALUTATIONS
En postant un commentaire, comme vous venez de le faire, et si possible dans la rubrique concernée.
Bonjour,
merci pour cet intéressant reportage.
Si je peux me permettre un petit conseil vidéo : essayez d’être plus lent sur les travellings. Prenez bien votre temps pour faire tourner la caméra, ce sera plus confortable pour le spectateur et lui laissera plus de temps pour profiter du lieu. Vous pouvez aussi l’installer sur un petit monopode (pas besoin d’un gros « spécial-vidéo-super-cher ») léger pour bien stabiliser l’image.
Cordialement,
Alain.
C’est vrai que je ne maîtrise pas les travallings. Ma seule excuse, si c’en est une, c’est que je n’avais absolument pas prévu de faire une vidéo. Cette idée m’a traversé l’esprit au tout dernier moment, juste avant de quitter le fort. Je n’avais emporté aucun matériel, hormis l’appareil photo qui ne quitte pas mon sac. Je note, pour l’avenir, vos recommandations…
Vous n’avez pas à vous excuser, c’était juste un petit conseil en passant parce que je m’intéresse à la vidéo. La technique du travelling est difficile, même avec une « vraie » caméra. En fait il faut, dans l’idéal, procéder comme suit :
Tout d’abord « répéter » le mouvement à blanc, sans déclencher l’enregistrement, pour voir si notre position est la bonne.
Ensuite, déclencher l’enregistrement, compter jusqu’à cinq puis effectuer le mouvement le plus régulièrement possible (le plus difficile), s’arrêter, compter jusqu’à cinq puis couper. Ainsi on dispose de « marges » facilitant le montage.
C »est bien plus facile à expliquer qu’à réaliser.
Corialement.
Beau reportage, bonne année à vous tous…
bonjour
et bonne année a vous et votre amie , comme je vais au état unies au mois d avril
faire le tour de la cote ouest l et je passe deux jours a san francisco je vais aller le visité
merci pour votre video
Vous ne serez pas déçu, ne serait-ce que parce que ça ne vous coûtera rien. Mais vous pouvez quand même, à la sortie, glisser quelques dollars dans la tirelire des parcs nationaux qui en assurent l’entretien…
Profitez-en, si vous êtes en voiture, pour passer de l’autre côté du pont et vous rendre à Sausalito pour admirer les houseboats (la plupart des pontons sont libres d’accès).
Mais deux jours à San Francisco, c’est très court. Je vous recommande, dans le désordre :
– de visiter (totalement gratuit) le petit musée de la Wells Fargo (420 Montgomery Street), tout près de l’impressionnante tour Transamerica Pyramid (qui ne se visite pas).
– de monter à bord du sous-marin USS Pampanito (Pier 45, Fisherman’s Wharf)
– de profiter que vous êtes au Wharf pour aller manger au Lou’s Fish Shack une spécialité de San Francisco, la soupe de clams servie dans un gros pain rond. Demandez un pain supplémentaire (c’est vraiment pas cher et il est délicieux), que vous pourrez emporter dans une poche en papier…