L’idée d’effectuer une conversion à rebours, autrement dit de remplacer le barillet foré de part en part par un modèle muni de cheminées d’amorçage, est due à un armurier français, Christian Poencin. Ce système est aujourd’hui repris par la firme Uberti. L’arme présentée ici est accompagnée d’une réplique de holster d’époque fabriquée au Mexique par la firme Viking.
Le banc d’essai de la réplique du revolver Colt SAA 1873 converti au à chargement par l’avant du barillet a été publié sur 5 pages
dans le magazine Cibles n°328 (juillet 1997)
Bonjour Messieurs. Il y a quelques années, j’avais acheté ce genre de revolver que j’ai revendu à un collègue de travail. C’était un « Pietta ».Il était en vente libre. Aujourd’hui, avec la nouvelle règlementation, il me semble qu’il se trouve en catégorie B (soumis à autorisation).Pouvez-vous me le confirmer ?
Merci.
Ces « rétroconversions », de même que le Ruger Old Army qui présente lui-aussi la particularité de ne pas constituer la reproduction exacte d’un modèle ayant existé, ont été en vente libre jusqu’à ce que la commission interministérielle de classement des armes décide, le 3 octobre 2000, de les retirer de la 8ème catégorie. Il n’y a rien eu d’officiel, pas d’arrêté ni de circulaire, mais un simple avis transmis à l’importateur qui a obtempéré. La nouvelle réglementation (loi du 6 mars 2012 entrée en vigueur à compter du 6 septembre 2013) définissant clairement les répliques classées en catégorie D comme des reproductions d’armes dont le modèle est antérieur à 1900, les rétroconversions et le Ruger Old Army se retrouvent aujourd’hui explicitement classées en catégorie B (soumise à autorisation préfectorale), aussi ridicule que cela puisse paraître.
Oui, d’accord avec vous: tout à fait ridicule! Mais la loi c’est la loi ! Nous n’y pouvons rien.Merci.