Jusqu’à la fin de l’année 1998, tous les pistolets et revolvers à un coup de calibre .22 Long Rifle pouvaient être librement acquis par tout citoyen français majeur, sans qu’il ait besoin d’être tireur ou chasseur. Ces armes, qui étaient pour la plupart d’excellente qualité parce que directement dérivées de modèles de grandes marques, constituaient alors l’outil d’initiation au tir sportif par excellence. Elles pouvaient également représenter un thème de collection extrêmement intéressant en raison de la diversité des systèmes, de leur prix abordable et de la totale liberté dont elles jouissaient à cette époque, dont on remarquera qu’elle n’a jamais constitué une menace pour l’ordre public, aucun malfrat ne s’étant ridiculisé en accomplissant ses forfaits au moyen d’un pistolet à un coup…

Le principal avantage des pistolets à un coup à percussion annulaire, chambrés en calibre .22 Long Rifle ou .22 Magnum, était constitué par le fait qu’ils pouvaient être librement achetés et détenus, de même que leurs munitions (leur transport était autorisé mais le port, en revanche, était interdit).

Un dossier complet sur les pistolets à un coup, regroupant l’étude de seize modèles différents,
avait été publié sur 10 pages dans le dans le magazine Action Guns n° 152 (décembre 1992).