L’arme de la dernière chance est exclusivement destinée à la défense rapprochée. Elle représente l’ultime recours, quand la vie de son possesseur est directement menacée. Ses qualités de précision ne constituent pas un critère déterminant mais elle doit, en revanche, bénéficier de dimensions très réduites pour pouvoir être portée en toutes circonstances et offrir une puissance suffisante pour mettre l’adversaire instantanément hors de combat. Deux caractéristiques difficiles à réunir sans effectuer des compromis…
Le célèbre Remington double-derringer, à deux coups en calibre .41 short rimfire, commercialisé à partir de 1866 reste, aujourd’hui encore, le parfait exemple de l’arme de gousset idéale, à la fois puissante et de très petite taille.
Construit par la firme italienne Aldo Uberti, le « Maverick », une copie musclée du Remington 1866 chambrée pour la puissante cartouche de calibre .45 Long Colt, constitue le plus puissant des double-derringers modernes.
Cet article consacré aux armes de « la dernière chance » a été publié sur 8 pages
dans le magazine Gazette des Armes n°147 (novembre 1985).
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